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 Valère De Larsan

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Dell Masslar
Ludovic Von Berg
Le Juge
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MessageSujet: Valère De Larsan   Valère De Larsan Icon_minitimeMer 24 Juin - 10:05

Prénom : Valère

Nom : De Larsan

Age : 47 ans

Statut : Propriétaire de la LECo

Catégorie : Pro-Moire par idéal. Selon lui les Moire sont plus évolués que les humains, et sont le devenir de l’espèce humaine. Cependant il est avant tout élitiste, et n’hésitera pas à mettre plus de valeur à la vie d’un humain qu’à celle d’un Moire si l’humain en vaux la peine.

Nationalité : Française

Caractère :

Précis, élitiste, efficace. Valère est un leadeur né. Mais un leadeur égocentrique, désagréable et cynique, voir même menteur ou manipulateur. De son point de vue, seul le faible subit et se plaint. Le fort, le dominant, va agir et résoudre. Et de son point de vue, seule le dominant a de l’intérêt. Nulle injustice là dedans, juste de l’élitisme poussé à son paroxysme. Dans son monde, dans son système de valeur, il est normal d’écraser le faible. Aussi l’esclavage ou l’utilisation de cobaye lui semble naturel. De la même manière toute dépendance affectives lui semble inutile et faiblesse. Compter sur quelqu’un d’autre que soi-même pour exister, pour se construire est le propre de ceux qui ne parviennent pas à se suffire à eux même.

Cela ne l’empêche pas d’avoir un système de valeur très développé, et très personnel, aussi une dette se paie t’elle toujours. Alors qu’une promesse n’a pas grand sens à ses yeux. Fumer, boire et baiser ne le gène pas. Alors que murmurer « Je t’aime » lui semble impardonnable.

C’est pour cela qu’il déteste et adore tout à la fois Amélia de Saint-Ange. Aucun des deux n’aura jamais besoin de l’autre, en un sens ils sont rivaux. Chacun voulant prouver à l’autre que c’est lui le plus dominant des deux. Ce qui fait d’eux les meilleurs complices et les pires adversaires. Jusqu’à ce que tout dégénère peut-être.

Physique :

« Grand brun au regard dérangeant ». C’est ainsi que l’on pourrait sommairement le décrire. L’aspect négligé de son corps contraste avec ses tenues immaculées d’homme d’affaire zélé. Son regard noir surplombe de larges poches de nuits sans sommeils aggravant son aspect débraillé. Une barbe de quelques jours, une haleine de cigarette et d’alcool fort, un mégot au coin des lèvres. Il est le dandy gentleman insomniaque, le genre que l’on croise aux dernières heures d’un mariage.
Il n’en demeure pas moins soigné. Une odeur de parfum viril entoure sa silhouette, sa coiffure éparse se teintes de coupes régulières. Et ses vêtements l’entourent d’une aura classieuse.

Se n’est qu’à son air noir et grinçant que l’on devine son âge réel. Ainsi qu’aux marques du temps qui perlent aux coins de ses yeux.

Détails à savoir : Propriétaire du LECo, une entreprise d’avant-guerre spécialisée dans le traitement de l’énergie nucléaire et son exploitation, et aujourd’hui reconvertie en laboratoire de recherche exclusivement concentré sur le génome Moire et ses défauts de reproduction.

Votre avatar : Andy Garcia --> Valère De Larsan

Comment avez-vous connu ce forum : Le bouche à oreille, c’est fantastique.

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Dernière édition par Valère de Larsan le Mer 24 Juin - 22:25, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Valère De Larsan   Valère De Larsan Icon_minitimeMer 24 Juin - 10:16

Premier verre. Première gorgée. Le cognac envahi ma gorge, brûlant mes papilles et ma trachée de sa saveur chaude et râpeuse. Ma lèvre se crispe à peine à force d’habitude. Je sais qu’il me faudra quatre verres pour parvenir à trouver le sommeil. Et que d’ici là, mes souvenirs vont revenir me hanter. Je déteste ces nuits de solitude, ces nuits où aucun corps ne palpite à mes cotés.
Il est probable que je ne m’arrête pas après le quatrième verre.
Il est probable que je ne m’arrête qu’une fois la bouteille vide.

Je m’installe dans le fauteuil de mon bureau, le verre à la main. Négligemment je regarde les murs, déboutonnant le col de ma chemise, dénouant ma cravate d’une main. Mon regard glisse sur les murs neutres de la pièce, cherchant inconsciemment dans ces surfaces sobres et lisses une échappatoire où réfugier mon attention et mes pensées. J’extrapole une fois encore sur l’avenir, mes projets et leurs implications. Mentalement je reclasse à nouveau les dossiers et les expérimentations en cours dans le laboratoire juste sous mes pieds, je retrace les revenus et implications politiques de la centrale non loin. Déformation professionnelle. Je porte mon verre à mes lèvres, une nouvelle gorgée dégringole vers mon ventre et mon foie. Déjà le verre est vide. Je m’en sers un autre. Les effets de l’alcool ne se font pas encore sentir.
Jamais avant le deuxième verre.

Et invariablement, c’est après le deuxième verre que mon passé ressurgit, s’imposant à mon crâne comme une douleur lancinante.
Je déteste ces moments. Le passé ne se change pas. Le passé ne peut que se contempler en toute impuissance. Je déteste l’impuissance.

Le cercle vicieux de mes pensées se referme, penser à mon impuissance me fait penser à la mort. La première d’abord. Je ferme les yeux. Je bois mon verre. Encore une gorgée.

J’ai 12 ans. J’ai revêtu le costume noir du deuil.
Ma mère est morte d’un cancer. Je ne me souviens de rien à part du cercueil fermé sur lequel je pose une rose avant qu’il ne soit emmener dans le four crématoire afin d’y brûler. J’ai refusé de prendre la parole, je ne sais pas pourquoi. Rien à dire. Rien envie de dire.
Je ne pleure pas. Mon père lui pleure silencieusement devant le cercueil, il ne me regarde pas. Je ne le regarde pas non plus. L’endroit se teinte de noir, de deuil. Le souvenir ne dure qu’un instant et se dissipe. Tout cela est si loin. Un ami est seul dans le fond de la salle, Nicolas de Saint Ange.
Au souvenir suivant je suis avec lui, dans ses bras. Et je pleure. Je hais ce souvenir. Ces larmes lourdes me pèsent encore après toutes ces années, un poids que je ne peux oublier, un poids qui se déverse sur la chemise et dans l’étreinte de cet enfant. Cette faiblesse, cette confiance. Je me rappelle ma peur qu’il me trouve lâche, faible. La peur d’être écrasé. Une peur primitive d’être abandonné. Une peur d’enfant, que seul un autre enfant efface de ses bras, sans même comprendre ce qu’il fait.
Nous n’en avons jamais reparlé. Mais je n’ai jamais oublié cet instant. Une dette éternelle.


Par pudeur, par fierté, par nostalgie, je détourne mon attention de ce souvenir.

J’ai 16 ans. De nouveau le costume noir du deuil.
L’expérience de la mort se renouvelle. Mon père est mort. Je l’ai vu dépérir et se laisser mourir, s’abandonnant dans de sinistres rêveries, délaissant sa famille, son fils, son entreprise. Je ne sais si je dois lui en vouloir, en vouloir à ma mère ou m’en vouloir à moi. Alors j’en veux à tout le monde. Par égard pour mon père, par égard pour Nicolas, et surement par fierté et orgueil mal placé, je refuse cette fois les bras de mon ami, le repousse même lorsqu’il s’avance vers moi à la fin de la cérémonie. Je refuse sa présence, son aide. Je n’ai pas besoin de lui, je me l’interdit. Je préfère ma solitude, la laisser envahir mon âme. Durant des nuits entières je la laisse me gangrener, perdant le goût de tout, restant juste seul avec ma rancœur.

Je me souviens ensuite. Je suis chez moi. Et Nicolas passe, désirant me voir. Cela fait plusieurs jours que je ne suis pas sorti. Je ne veux pas le voir. Je ne réponds pas. Je me sens fort lorsque je lui dis de partir. Et faible lorsque j’entends le bruit de ses pas s’éloigner de moi. Mais je m’interdis de le retenir. Qu’il s’en aille, bon débarras.
Et pourtant, il revient me voir. Deux fois encore. Je le congédie. Je ne veux pas de lui, de cette amitié encombrante. Je ne veux pas être faible. Aussi faible que mon père.
Et pourtant encore. Il revient. Une troisième fois. J’entends le bruit de ses pas sur le gravier menant à la porte d’entrée. La colère monte et s’impose en mes tempes. Une pensée m’inonde le ventre. Je le déteste, je lui en veux. Il n’a aucun droit, comment peut-il vouloir me voir. Cela fait des nuits que je ne dors plus, ne me lave plus, ne mange plus. Il ne doit pas me voir.
La fureur me gagne, hargneux je lui ouvre la porte violement. Il se tient devant moi dans ses abjects vêtements parfaits. Très calme, très posé. Maitre de lui et confiant lorsque je ne suis que rage et violence. Son attitude m’insupporte. Lui, son visage de séducteur, ses vêtements parfaits et sa frange faussement rebelle tombant sur ce front trop propre. La perfection incarnée, sans trace de douleur ou de souffrance. Il est venu me provoquer. La colère m’emporte, je veux lui faire mal, je m’élance sur lui et le frappe, le jette au sol en le rouant de coups. La hargne de mon attaque le fait chuter et battre en retraire, mon poing l’atteint au visage. Mais il refuse de partir cette fois. Au contraire, il me frappe à son tour, m’assommant presque à force de coup de poings auxquels je réponds de toutes mes forces. Je le déteste ! Comment ose-t-il me frapper ! Je veux qu’il parte, je veux qu’il fuie, loin de moi ! Je veux qu’il parte. Oh combien je désire le voir disparaitre. Sinon il risquerait de me découvrir sans mon armure d’indifférence. La peur, encore, qu’il n’accepte pas, qu’il me crache au visage et s’en aille. Totalement perdu et détruit, je frappe et frappe encore, luttant pour lever mes poings et mes pieds contre lui.
Jusqu’à ce qu’il me ceinture la taille, m’empêchant de bouger bras et corps.
Alors, immobilisé, je fonds en larme dans ses bras pour la deuxième fois.
Toute force et toute rage laisse place à mon désespoir qui se répand en moi. Je perds pied, je me noie. Déversant sur son torse toutes mes nuits contenues et mes larmes refoulées. Mon assurance vole en éclat avec une facilitée terrifiante et c’est moi qui refuse de le lâcher. Durant un instant, il est le pilier de mon monde, la seule chose qui permet à mon univers de ne pas s’effondrer sur moi en m’écrasant. Je crois même l’avoir embrassé tellement je suis perdu, avant de m’évanouir de fatigue. Pour enfin dormir vraiment, toute crainte abandonnant mon corps et mon esprit, me laissant les longues heures de paix qu’il me faut pour récupérer. Me reconstruire.
Je ne le lâche pas un seul instant.

Je sais que nous gardâmes longtemps les marques de notre bataille. Une vilaine et large trace violacée entoura mon œil gauche durant des semaines, et sa mâchoire ne put jamais complètement se remettre, émettant pour le reste de sa vie un léger craquement lorsqu’il la touchait. Elle fut enflée durant des jours et des jours.


Le souvenir s’efface. Je suis toujours dans mon bureau. Penser à Nicolas m’insupporte. Je me souviens de sa mort, je me souviens de sa fille. Ma filleule. Il me faut un verre. Allongeant le bras, je me saisi de la bouteille. Elle est à moitié pleine encore. Il va falloir arranger cela. Me redressant sur mon fauteuil, je m’aperçois qu’une larme coule sur ma joue. Nicolas …
Je me serre un verre. Et le bois cul sec avant de m’affaler de nouveau.

Nicolas …

Cette fois se n’est pas à mon ami que je pense. Mais à mon fils. Mon fils nommé Nicolas en l’honneur de cet ami. Mon fils qui mourut en partie par ma faute. L’idée m’est insupportable. Je me saisi de la bouteille et bois au goulot. Il faut que je dorme avant que mes pensées ne s’enfoncent trop loin. Déjà je ne retiens plus mes larmes, l’odeur acre du cognac me soulevant le cœur alors que j’en renverse sur ma chemise et mon torse.

Je veux dormir.

Mais les ténèbres ne me laisseront pas en paix cette nuit. Dans la pénombre du bureau de nouveaux souvenirs se forment déjà.

J’ai 31 ans. Nicolas de Saint Ange est dans mon bureau, nous sommes en train de nous disputer violemment. Moi en l’éternel costume-cravate du chef d’entreprise, lui en blouse blanche de scientifique. J’ai repris depuis une dizaine d’année les rennes de l’entreprise familiale, un laboratoire de physique spécialisé dans la gestion énergétique. LECo (Larsan Energy Corporation). Et depuis l’ouverture de l’Europe à la concurrence en matière de génération d’énergie, le filon énergétique rapporte énormément, crise ou non. Tout les pays développés réclament des sources d’énergies nouvelles, et de quoi rentabiliser les anciennes. C’est une véritable mine d’or, si bien que le laboratoire a doublé de volume et de capacité depuis sa reprise.

Surtout que depuis quelques mois, le temps semble se détraquer. La banquise a fini par fondre suffisamment pour submerger les villes côtières du monde entier. Y compris New York et Londres ! La crise mondiale, tant matérielle que financière, provoqua un vent de panique global, favorisant la paranoïa patriotique. Si bien que chaque pays se fait un devoir de prendre des mesures afin de parvenir à subvenir à ses propres besoins vitaux. Notamment en terme énergétique. Le monde est fou, la planète coule et l'humanité ne pense qu'à sa confortable survie. Et moi, je ramasse le fruit de leurs craintes. Sans doute assistons-nous là à la fin du monde comme nous le connaissions. Certains fous parlent d'apocalypses. Moi, je n'y vois que changement. Comme dans tout changement il y aura des pertes, des injustices, des erreurs. Et des découvertes, de nouveaux leaders, de nouvelles factions. Le changement a du bon pour qui sait s'en saisir.

Dés que Nicolas eut achevé ses études de physique nucléaire, je l’ai convaincu de me rejoindre et de prendre la tête d’une équipe de recherche. Se ne fut pas difficile, Nicolas devant assurer les besoins de sa toute nouvelle famille. Il accepta le poste. En 3 ans, lui et son équipe mirent au point un prototype de pile nucléaire révolutionnaire. Et même si je n’y compris rien, les chiffre exprimèrent à mes yeux tout le potentiel de la chose, et surtout les chiffres avec beaucoup de zéros. Même les forces armées s’y intéressaient.

Et justement, c’est là l’objet de notre dispute. Nicolas refuse que ses projets soient remit à une quelconque force militaire. Si je l’écoutais, le prototype serait même détruit. En attendant il me menace de quitter le groupe et de me faire un procès si j’ose vendre ses découvertes sans son accord. De quoi a-t-il peur ? Que ses découvertes soient utilisées sur des bombes atomiques ? Peuh, ça sent le scénario de mauvais téléfilm tout ça, depuis le temps qu’on nous en parle de cette guerre atomique.

Je me souviens, il m’a fait jurer sur ce que j’aie de plus cher que je ne vendrais pas les plans du prototype. Il me le fait jurer sur la tête de ma femme et de mes descendants. Puis il s’en va rejoindre sa propre famille. Sa femme, et sa fille de 11 ans. Sa fille dont je suis le parrain depuis la naissance, même si je ne la vois presque plus depuis biens des années.

Que de sentimentalisme et de sensiblerie que tout cela. Dans la semaine, les plans furent vendus sous le secret militaire à trois armées différentes. Dont les états unis. La rentrée d’argent fut indécente. La trahison aussi.
Et dans mon esprit corrompu, la seule chose que je me dis à ce moment là fut que je donnerais le prénom de Nicolas à mon fils à venir. Comme ci cela pouvait racheter quoi que se soit. Comme si cela avait la moindre importance.


Tout se voile de ténèbres. De sang. De fantômes. Tout se paye.

L’instant d’après j’ai 32 ans. Et je sers contre moi Annie, ma femme adorée. Aussi fort que je peux. Dans ses bras à elle, Nicolas git. Mon fils, déjà glacial sous mes doigts. Le monde alentour n’est que ténèbres qui dévorent lentement ces deux êtres chers à mon cœur. Je vois la vie quitter le corps de ma femme comme j’ai vu la vie quitter mon fils. Je peux presque entendre leur âme ramper hors de leurs membres. Annie ne souris pas, elle pleure. Elle vomit. Son visage se déforme de douleur. Je réalise combien je l’aime juste avant de la perdre. Le froid silence de leur corps me hante et m’accuse. Comme s’il me hurlait « C’est ta faute. C’est ta faute. » Elle est morte en couche dans un abri antiatomique, emportant notre enfant avec elle. Faute de soins. De simples soins que n’importe quel hôpital peut offrir. Tout le monde court et crie dans l’abri de fortune où je suis réfugié. Les bombes ne tombent plus depuis des heures mais tous se terrent ici comme des rats. Ces gens … je les hais ! Qu’ils crèvent tous ! Je veux qu’ils me laissent seul ! C’est en hurlant que je sors, trainant du bout des bras les cadavres de mes amours perdus, les trainant dans la poussière cendreuse du dehors. Assommant et frappant quiconque m’approche pour m’en empêcher. Comme s’ils pouvaient me salir de leurs mains secourables. Les ténèbres envahissent le cauchemar et l’alourdissent encore. Je me vois bruler les cadavres, ou les dévorer. Me battre contre eux et m’enfuir. Je ne me souviens même plus de ce que j’ai fait des corps de ma femme et de mon fils. Les ténèbres de ce cauchemar de souvenirs parviennent à envahir tous mes sens, teintant mes yeux d’une aura macabre.

« Mon fils à venir s’appellera Nicolas. »
La bouteille se vide dans ma gorge et je m’étouffe à moitié, avalant de travers. Je suis trempé de cognac, de larme, de salive. Je me fais honte, je me hais. Si cela avait le moindre intérêt je me jetterais dans le vide depuis la fenêtre de mon bureau, m’écrasant sur le sol 5 étages plus bas. Mais l’alcool fait son œuvre enfin, et je commence à voir trouble et à me sentir disparaître.

Plus que quelques minutes avant de sombrer. Et mes plus noirs démons qui s’approchent dans les ténèbres de ma tête.


Dernière édition par Valère de Larsan le Jeu 25 Juin - 19:30, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Valère De Larsan   Valère De Larsan Icon_minitimeMer 24 Juin - 20:06

Je ne lutte plus. Les ténèbres me happent et m’emportent au plus profond des entrailles de ces souvenirs de cendre et de sang.
Plus rien n’existe autour de moi. Je me sens vide. Aussi vide que ce qui m’entoure. Tout est poussière et douleur. Le paysage et les gens semblent ne faire qu’un avec cette guerre omniprésente en mes cauchemars. La Mort semble habiter chacun de ces corps d’ombres que je croise. Le mien ne me semble pas plus enviable, déformé par cette présence qui ne le quitte plus. La Mort. Ici, la vie n’existe plus, balayée par quelques explosions atomiques. Tout est gris, sale, mourant. Tout, jusqu’à quelque chose en mes entrailles.
Le paysage se désagrège et s’effrite. Jusqu’à ce qu’il ne reste rien. Rien. Un rien gris terne et poussiéreux autour de moi. Froid. Un écho de silence. Je grelotte.
Peut-être est-se ça le sommeil. Peut-être qu’il me suffit de m’allonger et de fermer les yeux pour perdre connaissance. Mais il me semble impossible de trouver la moindre quiétude en ces lieux. Je crains ce qu’ils sont, ce qu’ils signifient. Une angoisse nait dans ma gorge. Je parle sans comprendre ce que je dis. Je hurle sans comprendre ce que je dis. Je ne veux pas être là. Ce vide, tout ce vide. Le tournis me prend. Je tends la main et hurle une dernière fois.


Un bruit de verre brisé me fait soudain sursauter. Ouvrant grand les yeux, j’ai du mal à comprendre où je suis et ce qu’il m’arrive, les vapeurs de l’alcool souillant mes facultés intellectuelles de larges flous.
Mais la bouteille de Cognac brisé à l’autre bout de la pièce et ma main tendue en sa direction ne me laisse pas dubitatif bien longtemps. Moire. Ce vide est pour moi le symbole d’un Moire. Du Moire que je suis devenu. Et mon esprit torturé a projeté la bouteille à l’autre bout de la pièce. En échange du vide de mon être, de mon âme et de ma vie, je peux projeter les bouteilles vides lorsque je suis terrifié. Quelle consolation ridicule. Me voilà vidé, incapable de bouger de mon fauteuil.

Moire. C’est ici dans ce laboratoire que l’on a décelé ce que cela signifiait. Encore une fois, je n’y entends rien, pas plus qu’à l’énergie nucléaire ou aux bombes atomiques. Allez savoir si tout n’est pas lié d’ailleurs.
Je n’ai plus envie de dormir désormais. Ou plutôt si. Mais pas de rêver. Je somnole encore.

Il faudrait que je descende au laboratoire. Peut-être y a-t-il encore quelques cobayes à malmener à cette heure. Mais pour ça il faudrait d’abord que j’atteigne la douche, j’empeste le cognac et la sueur. Dommage, je n’ai pas la force de bouger, et la chaise semble tanguer sous mon poids. J’ai envie de vomir. Dans quelques minutes je le ferais. Dés que j’aurais remit de l’ordre dans mes pensées.

Le Laboratoire. Il faut que je me rappelle la raison d'existence de ce laboratoire.
Après la guerre, après cette nuit de morts et de cendre j’ai sentit le vide s’installer en moi. Je m’en fichais à vrais dire, je venais de perdre ce que j’aimais le plus. Mais les hôpitaux firent tout de même des examens. Certaines personnes s’avéraient avoir était profondément transformée par la pluie radioactive, particulièrement les personnes les plus exposées, tels que les soldats. Ou les fous qui osèrent quitter leur abri trop tôt. Je fus de ceux là. D’abord on nous parqua dans des camps par crainte d’une contamination. Mais il s’avéra vite que nous n’étions pas contagieux. Au contraire. Nous étions même désormais totalement stérile, incapable de nous reproduire. En contrepartie il semblait que les personnes touchées devenaient plus habiles, plus robuste. Du moins nous le remarquions entre nous, la plupart des cas étant des soldats il semblait naturel aux médecins nous auscultant que ces hommes entrainés soient plus efficaces physiquement qu’un humain lambda. Mais les possibilités psychiques ne purent s’expliquer aussi facilement. Pas de superpouvoirs susceptibles de convenir à un super héro, mais des propriétés psychiques capables d’attiser la curiosité des scientifiques.

Certains d’entre nous prirent la décision de fausser compagnie aux médecins avant de devenir des cobayes. Moi et quelques autres nous réfugiâmes au sein de LECo (Larsan Energy Corporation), seul endroit sûr à ma connaissance. Miraculeusement, le bâtiment avait été épargné par les bombes. Et la plupart des installations étant souterraine et protégées, tout était encore fonctionnel
C’est là que nous avons put nous interroger, moi et quelques autres Moires qui décidant de rester à mes cotés. Aucun d’entre nous ne savait ce que signifiait « être Moire ». Alors nous avons décidé de faire des recherches, les gouvernements ne nous révèleraient rien. Si j’étais responsable ne serait-se qu’en partie de la création des Moire, je voulais en comprendre toutes les implications. Je n’ai pas pour habitude de me cacher la tête dans un sac et de regarder les retombés de mes actes d’un air béat sans réagir.

Pour faire des recherches, il nous faudrait des moyens médicaux. Et de l’argent. Heureusement le nouveau monde aurait rapidement besoin d’énergie pour se reconstruire, se remettre en marche, la plupart des sources d’énergie fiables ayant était soufflées par la pluie nucléaire. Si bien que paradoxalement, c’est le nucléaire lui même qui s’imposait pour la reconstruction. Et les locaux du LECo disposaient déjà d’une bonne partie du matériel nécessaire à la création de nouvelles piles nucléaires. En quelques mois LECo devenait l’incontournable fournisseur d’énergie pour les nouvelles villes avides d’électricités.

Ainsi l’entreprise devint-elle de fait et par nécessité un facteur actif de la reconstruction du monde, me transformant au passage en un acteur économique et politique important. Heureusement pour certains, je ne me mêle pas de politique. Et les humains comme les Moires peuvent bien s’entretuer ou se tirer dans les pattes, je n’en ai cure.

C’est à cette époque là que j’ai retrouvé la trace de Nicolas de Saint Ange. Cette fois, je n’avais pas besoin de lui pour me remettre des deux morts que je trainais dans mon sillage. Au contraire c’est lui qui me parut terriblement faible. La guerre l’avait détruit, miné. Il ne parvenait plus à rien, plus d’avenir et plus d’espoir. Son aspect humain me frappa. Cet aspect là me paraissait loin de moi. Faible, fragile. Dépendant.
Amélia … Elle c’était différend. Une peste, toujours. Insupportable. Rien que l’idée d’être en sa compagnie me faisait grincer des dents. Pourtant un doute me tenaillait lorsque je me tenais prés d'elle. A son insu je fis faire des tests ADN, ceux-ci révélant ce que je pressentais.
Une Moire elle aussi, bien entendu. Comment une telle créature aurait-elle put être une simple humaine. Nicolas en fut démoli de nouveau. Apprendre que sa fille était d’or et déjà condamnée à vivre sans descendance ne lui semblait pas normal, pas viable. C’est sur leur petit dernier que le couple De Saint-Ange se consola.

Jusqu’à l’incendie de leur maison, quelques mois plus tard. J’étais là cette nuit là. Amélia regardait la maison brûler sans même plisser les yeux. La petite peste. Est-se elle qui fut à l'origine de ce brasier ?
La Mort. Encore. Un simple humain. Je ne comprends pas pourquoi, la mort de Nicolas, sa mort à lui devrait m’atteindre. Mais se ne fut pas le cas.
Accepter la Mort. Comme un vaccin.

Cette nuit là j’emportais Amélia avec moi, devenant son tuteur. Elle n’avait alors que 17 ans.

Et me voilà ici, dans mon bureau des années après. Seul. Tentant de m’endormir dans mon fauteuil à grand renfort de verres et de bouteilles.

Je finis par m’endormir, plongeant dans le néant délicieux de l’inconscience. Tout y est invisible, impalpable. Seule l’odeur de cognac me gène encore quelques minutes.
Puis, j’oublie tout. Je disparais. Je deviens le vide de mon âme. Le vide d’un Moire.
Et Amélia au centre de mes pensées.
Dormir.

Lorsque je me réveille, mon crâne résonne et mes tripes se rebellent. La gueule de bois a un goût détestable au réveil. Mais j’ai put dormir. Et je sais que j’ai rêvé d’elle. D’Elle. De la première nuit que nous nous sommes imposés l’un l’autre. De toutes ces violences et de toutes ces marques. Je caresse mon épaule, effleurant l’ancienne trace de ses dents sur ma chaire.
Amélia. La perfide et le vile Amélia. Ma filleule.

Je l’ai envoyé il y a deux ans à Francfort après des années et des années de vie commune. Nous étions en train de nous dévorer l’un l’autre. Je pense que l’idée de couper tout les ponts avec elle était une bonne initiative. Encore que couper tout les ponts …

C’est le téléphone qui m’a réveillé. D’une voix d’outre-tombe je décroche. Il s’agit du banquier d’Amélia. Comme de coutume, il me fait son rapport sur les actions et folies de la jeune fille. La tête me tourne rapidement alors que les dernières lubies de ma protégée me sont rapportées. L’habitude de la gueule de bois a du bon, je saisi deux gélules dans un tiroir et les avale. Elles ont un goût immonde. Mais d’ici deux heures, le mal de crane s’effacera enfin.
Je n’écoute qu’à moitié les ragots du banquier. Il me rappelle le spectacle à venir, poussant le zèle jusqu’à me demander si je désire acquérir un billet. L’idée me tente. Je verrais plus tard. Ne laissant pas à mon interlocuteur l’opportunité d’achever son discours je raccroche.

Douche. Rasage. Quelques instants plus tard j’entre dans le laboratoire.

Depuis la réouverture de LECo, et surtout depuis la prise du pouvoir par les Moires, des dizaines de scientifiques œuvrent à l’étude du génome Moire au sein de ce laboratoire. Tâchant d’en percer les mystères et les défauts. Et surtout, tâchant de trouver un moyen de permettre la reproduction. Combler ce grand vide chez les Moires.
Différends groupes de recherche s’activent sur toutes les pistes possibles. Depuis la mitose cellulaire jusqu’au croisement génétique avec des humains. Le tout sous l’attention permanente du propriétaire des lieux et de son équipe de spécialiste.
Beaucoup d’esclaves transitent par ici, afin d’assurer la bonne marche des expérimentations. Peu en ressortent.

Observant ma montre, je me lasse de leurs explications bancales sur les échecs à répétitions.
Un spectacle de danse à Francfort me fera du bien je crois. Et revivre quelques scènes du passés contre les murs de cette grande ville.


Dernière édition par Valère de Larsan le Mer 24 Juin - 21:27, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Valère De Larsan   Valère De Larsan Icon_minitimeJeu 25 Juin - 18:25

Fiche achevée.
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Le Juge


Messages : 73
Date d'inscription : 01/06/2009

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MessageSujet: Re: Valère De Larsan   Valère De Larsan Icon_minitimeJeu 25 Juin - 18:52

Bienvenue.
Certains ont grand besoin de vous, d'autres vous criagnent et seraient sans doute ravis de faire disparaitre en un immense feu de joie les laboratoires LECo, quoi qu'il en soit, pour Moi, la fiche est assurément à la hauteur de l'importance du personnage.
Cependant, un détail demandé à tous a été outrepassé : celui de la montée des eaux.
Ca, et ce sera tout, tout du moins pour mon humble Personne. Il appartiendra à votre filleule de vous valider définitivement.
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MessageSujet: Re: Valère De Larsan   Valère De Larsan Icon_minitimeJeu 25 Juin - 19:28

Voilà, désormais ceci est ajouté vers la fin du deuxième message. Cher Juge, soyez remercié pour votre acceuil.

Citation :
Surtout que depuis quelques mois, le temps semble se détraquer. La banquise a fini par fondre suffisamment pour submerger les villes côtières du monde entier. Y compris New York et Londres ! La crise mondiale, tant matérielle que financière, provoqua un vent de panique global, favorisant la paranoïa patriotique. Si bien que chaque pays se fait un devoir de prendre des mesures afin de parvenir à subvenir à ses propres besoins vitaux. Notamment en terme énergétique. Le monde est fou, la planète coule et l'humanité ne pense qu'à sa confortable survie. Et moi, je ramasse le fruit de leurs craintes. Sans doute assistons-nous là à la fin du monde comme nous le connaissions. Certains fous parlent d'apocalypses. Moi, je n'y vois que changement. Comme dans tout changement il y aura des pertes, des injustices, des erreurs. Et des découvertes, de nouveaux leaders, de nouvelles factions. Le changement a du bon pour qui sait s'en saisir.
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Le Juge
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MessageSujet: Re: Valère De Larsan   Valère De Larsan Icon_minitimeJeu 25 Juin - 19:31

Diablement parfait.
J'appelle Mademoiselle de Saint Ange à la barre... pour les conformités, car Le Juge a lu quelque part qu'elle était déjà d'accord...
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MessageSujet: Re: Valère De Larsan   Valère De Larsan Icon_minitimeJeu 25 Juin - 19:33

Ahem...Mon cher Valère, je devrais jouer les pestes et t'embéter déjà mais je ne le ferais pas. Pour moi tout est ok! Hihi. Nous allons endiabler ce forum;

Bienvenue mon cher Larsan!
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Ludovic Von Berg
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MessageSujet: Re: Valère De Larsan   Valère De Larsan Icon_minitimeJeu 25 Juin - 19:35

Une fiche superbe !

Bienvenue parmi nous ...
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Dell Masslar
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MessageSujet: Re: Valère De Larsan   Valère De Larsan Icon_minitimeJeu 25 Juin - 19:57

Bienvenue! ^0^
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Melvil Stracker
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MessageSujet: Re: Valère De Larsan   Valère De Larsan Icon_minitimeJeu 25 Juin - 20:02

Que dire? Misère de miracle il va rendre les moires immortels (par les descendances, j'entends).

C'est une fiche réellement superbe, et l'avatar et très bien choisi! Un grand bienvenue!
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MessageSujet: Re: Valère De Larsan   Valère De Larsan Icon_minitimeJeu 25 Juin - 20:03

C'est mon poison à moi valère Very Happy

*mais je confirme je ne voyais que toi pour me le rendre aussi parfait*
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Dawn De Vries
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MessageSujet: Re: Valère De Larsan   Valère De Larsan Icon_minitimeJeu 25 Juin - 20:09

Bienvenue ^^
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Angel Hawkins
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MessageSujet: Re: Valère De Larsan   Valère De Larsan Icon_minitimeJeu 25 Juin - 21:37

Bienvenu parmi nous Wink
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Lion Mardas
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MessageSujet: Re: Valère De Larsan   Valère De Larsan Icon_minitimeVen 26 Juin - 0:41

Une cible prioritaire à abattre, un nom à mettre tout en haut de la liste. Etudier les Moires pour les rendre supérieurs encore ne fera qu'accélérer votre fin, car je ne vous laisserai pas faire... jamais de mon vivant vous ne progresserez dans vos recherches.

[HJ : Un personnage vraiment intéressant ! Mais si mes souvenirs sont bons, l'avatar initial de ce personnage autrefois vacant était Hugh Laurie. Bienvenue ! ]
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MessageSujet: Re: Valère De Larsan   Valère De Larsan Icon_minitimeVen 26 Juin - 11:27

[Je confirme pour l'avatar. Mais jouer un beau gosse torse nue ne m'inspire pas pour un personnage de 47 ans, même si l'avatar actuel n'a pas l'air d'avoir cet age non plus en fait.]

Ne tentez rien, humains. Que pourriez-vous faire contre un Moire de toute façon. Cachez vous, c'est bien mieux ainsi. Ou j'envoie Amélia à vos trousses. Rien que par ses caprices elle pourrait tuer un homme.
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MessageSujet: Re: Valère De Larsan   Valère De Larsan Icon_minitimeVen 26 Juin - 15:37

Certes je suis une vrai furie *souris comme un ange*
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MessageSujet: Re: Valère De Larsan   Valère De Larsan Icon_minitimeDim 28 Juin - 11:29

Et Andy Garcia est parfait pour ce personnage ! J'ai beaucoup aimé, bravo et bienvenue à vous monsieur de Valère.

Elvire on :
Mais bon... juridiquement parlant... les tests sur les êtres humains ont été limité, n'oubliez pas la loi Huriet-Sérusclat (n°881138) mon cher ...
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MessageSujet: Re: Valère De Larsan   Valère De Larsan Icon_minitime

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