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 Léa Swines

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Le Juge
Léa Swines
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Léa Swines
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Léa Swines


Messages : 12
Date d'inscription : 04/07/2009

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MessageSujet: Léa Swines   Léa Swines Icon_minitimeDim 5 Juil - 15:13

Prénom
    Léa


Nom
    Swines


Age
    34 ans


Catégorie
    Je ne m’estime ni chanceuse, ni malheureuse d’être Moire. Si je le suis, c’est qu’il était écrit quelque part que je devais l’être. Prosaïque et résignée, je toise d’un œil indifférent toutes ces batailles puériles pour déterminer qui des humains ou de mes semblables sont les plus imbus de leur personne. Personnellement, j’ai déjà bien assez de m’occuper de moi pour m’occuper en plus des autres ! Égoïste ? Oui, peut-être, mais je m'en foutiste, c’est certain.


Caractère
    Il faut avant tout souligner mon indifférence pour tout ce qui m’entoure. J’ai appris très jeune qu’à ignorer autrui, j’en serai préservée. Très peu de choses peuvent me faire sortir de mes gonds, je suis d’un sang froid à toute épreuve. Mes gestes gracieux et mon élégance naturelle me font paraître douce, et je le suis dans bien des domaines. Enfant timide et renfermée, je soigne ma maladresse en m’obligeant régulièrement à parler à de parfaits inconnus… Voilà comment je pense me guérir de ces bégaiements idiots qui me prennent lorsque je dois interagir avec mes semblables. Bien entendu, je ne me vante pas d’être mal à l’aise en public, bien peu de gens sont au courant de ma peur maladive du discours… Non, au final, j’ai trouvé la place qui me correspond le mieux… Bien à l’abri, dans l’ombre d’un géant, je suis heureuse.
    Je suis néanmoins d’un naturel joyeux, lorsque j’apprécie quelqu'un ou quelque chose, je ne manque jamais de le faire savoir. Avec des mots, avec des geste, je suis très tactile, j’aime toucher, frôler, caresser. En amour, je ne suis absolument pas timide, voilà bien les seuls instants où je me laisse aller. Mon ex-mari, me disait passionnée, je me pense plutôt sensuelle lorsque je désire l’être.
    Comme tout bon anglais qui se respecte, j’en possède également l’humour noir. Je peux très souvent paraître blasée et cynique alors que je m’amuse à vos dépends. Au bas mot, je dirai que je suis le parfait alliage entre névrose et assurance. D’humeur égale, car je me surveille constamment, je n’ai jamais rencontré la personne qui saura gratter sous le vernis des bonnes manières pour y découvrir la femme fragile que je suis.


Physique
    J’ai le physique de l’anglaise de base. J’en ai la blondeur, les yeux bleus majorelle et le teint frais et rose. J’avoisine le mètre soixante et je fus en enfant boulotte. Je conserve des formes plus qu’affirmées que je ne cherche guère à camoufler. Au contraire, bien souvent habillée de tailleurs cintrés, je préfère mettre en valeur que planquer. On me dit élégante, voir hautaine, voilà très certainement le résultat de l’éducation stricte que je reçus. On peut me penser snob, voir méprisante dans cette façon de me tenir. Jamais courbée, toujours très digne, j’ai le port de tête propre à ceux qui savent où ils vont. Très souvent armée d’un bloc-note, d’un stylo et de mon pager, je marche vite et je compense ma petite taille par le port de talons vertigineux. En dehors de cela, mon visage, lisse de toutes rides peut vous sembler imperturbable, voir stoïque… Et comme c’est vrai, je ne suis que très rarement déconcertée, pour cela, il faudrait que je m’intéresse à vos états d’âme.


Biographie
Léa Swines ENFANCE1 Léa Swines ENFANCE2
L’enfance, un conditionnement
|2016 - 2031|

    En hiver 2016, lors de ma naissance, il fut décidé que l’on me nommerait comme ma grand-mère, cette femme hautaine et guindée que j’ai toujours eue en horreur. On crut me faire un beau cadeau, et surtout l’amadouer, mais rien n’y fit, elle me détesta jusqu’à sa mort. Quelle abominable présage pourtant que de porter le patronyme de cette femme sans cœur. La famille de mon père appartenait à la plus vieille bourgeoisie britannique. Que mon père, enfant unique et mâle de surcroit, aille s’encanailler avec la bonne, fut le plus grand sujet de discorde entre sa mère et lui. Je naquis donc, mais je ne reçus pas le nom de famille de mon géniteur. On paya grassement ma mère, qu’elle s’en aille donc élever son bâtard sous un autre toit que celui d’honnêtes gens. Mon père fut exilé dans une campagne lointaine, et jamais je ne le connus… Il devait mourir quelques mois plus tard dans un accident de voiture. Ma mère, naïve jeune fille de vingt ans, obéis sagement, à jamais résignée de par sa condition d’être inférieur.

    De mes premières années, je ne garde qu’un souvenir flou et pourtant heureux. Désargentée, Ann, ma mère, veilla pourtant à ce que je ne manque de rien. Avec l’argent de son silence, elle put nous acheter un cottage coquet, elle changea de métier, se dit veuve aux voisins et nous pûmes gouter à quelques années paisibles. J’allais à l’école, j’avais des amis, j’étais une enfant studieuse et silencieuse. L’été de mes huit ans, la famille de mon père nous fit l’immense honneur d’entrer à nouveau dans nos vies. Maman ne m’avait jamais rien caché, j’étais donc au courant que mon père était un homme riche… Néanmoins, je me souviens avoir beaucoup rit le jour où une femme d’allure sévère osa m’acheter à ma mère… Je fus très vite en larmes lorsqu’elle accepta,

    « Pour ton bien, mon trésor, avec eux, tu auras de l’éducation, un beau métier, tu auras tout ce que je n’aurai jamais pu t’offrir. »

    Paroles d’adieu pleines de bon sens sans doute, je ne me rebellais pas, je suivais celle qui était ma grand-mère. Les années suivantes, ma place fut clairement définie… Je n’étais qu’une parente pauvre que la charité de mes grands-parents avait placé sous leurs ailes. J’avais l’interdiction formelle de donner mon véritable lien de parenté avec eux. On me trouva disgracieuse, on me rabaissa, disant que j’étais le portrait craché de ma mendiante de mère. Qu’à cela ne tienne, dans mon esprit d’enfant, tout cela s’apparentait à de l’amour, je ne disais rien, souriant à mes détracteurs. Ma douceur et mon indifférence généralisée me permirent de ne pas m’appesantir sur tant de haine. Je compris également, que privée d’héritier, ma grand-mère dut taire son orgueil pour m’accueillir chez elle. J’appris donc à être la plus parfaite des fillettes, engrangeant ce que les adultes m’apprenaient bien obligeamment.

    L’année de mes onze ans, vint ensuite le collège huppé pour jeune fille de bonnes familles. J’y appris, outre l’élégance, la couture, la cuisine, à fumer, à boire comme un ivrogne et à m’injecter quelques substances illicites dans les veines. Je mis à profit les effronteries de mes petites camarades pour donner rendez-vous à quelques garçons… Je m’éveillais à la féminité, avec des jeunes filles, avec des garçons inconnus, tout ceci n’avait aucune importance, je m’amusais. Je n’oubliais pas de sortir première de ma classe pour voir apparaître une lueur de satisfaction dans les prunelles de mon aïeule… Lueur que je ne vis jamais d’ailleurs ! Qu’à cela ne tienne, je m’adaptais parfaitement à chaque situation, remplissant mes devoirs envers ma mère, mes professeurs et mes grands-parents. Quatre ans plus tard, après avoir raflé quelques prix d’excellence, je rentrais de façon définitive au bercail.


Léa Swines ADO2 Léa Swines ADO1
Adulte, moi ? Déjà ?
|2032 – 2038|

    Le jour de mon retour, qui coïncida avec celui de mes quinze ans, on me fiança… Génial, merci beaucoup ! L’homme, un riche allemand, devait m’épouser à ma majorité. En attendant, je devais parfaire mon éducation pour être l’épouse modèle que ma grand-mère voulut que je sois. J’appris à danser, à tenir une conversation digne d’intérêt. Mon futur époux, un politicien, vint régulièrement aux nouvelles. L’œil égrillard, la main leste et le ventre gras, je ne me fis guère d’illusion. Epouser une oie blanche anglaise était à la mode et je savais déjà qu’il n’en avait qu’après une certaine partie de mon anatomie.

    Ma grand-mère décéda en 2034. Cette vieille harpie me maudit jusqu’à son dernier souffle, hurlant que ma putain de mère était responsable de tous ses malheurs… Pourquoi m’avoir élevé alors ? Lui rétorquais-je. Pour mieux te briser, ahana-t-elle… Raté mère-grand, mon avenir ne m’effraye pas, moi, je n’ai peur de rien ! Elle sembla s’étouffer de rage et son cancer me l’arracha quelques heures plus tard. Libre ? Non pas… Mes noces furent avancées d’une année. J’allais vivre avec mon époux, à Francfort.

    Swines, je gardais mon nom de famille, celui de ma mère, par défi, par colère. Celui qui devint mon pire ennemi ne digéra jamais que je ne veuille pas de son patronyme. Il me mit enceinte quelques mois après nos épousailles… Ce sale porc m’écœurait, mais j’aimais déjà mon enfant. Je pus enfin avoir un semblant de liberté. Il m’éloigna de la ville, une femme enceinte est laide et ne sert à rien au plumard, disait-il. Grand bien lui fasse, je savais déjà qu’il entretenait plusieurs maîtresses… Tant mieux, qu’elles me le vident, qu’elles me le fatiguent, qu’il s’effondre dans son lit et pas dans le mien priais-je chaque soir.

    Keath vint au monde le 18 mai 2034. J’avais à peine 18 ans. Je naquis pour être mère, il y avait tant d’amour en moi, que je lui en donnais bien trop. Je l’emmenais partout avec moi, si fière de mon bébé. Son père ne lui jeta qu’un regard indifférent… Divorcé deux fois, il avait déjà quatre enfants. Cinq avec Keath. La maternité m’épanouissait, je devins lumineuse, presque aérienne, les vexations ne m’atteignaient plus, les remarques et perfidies de mon sadique de mari m’amusaient… Lui, par contre, ne s’amusait absolument pas… Les coups se mirent à pleuvoir lorsque je me foutais de son avis et n’en faisais qu’à ma tête. J’endurais tout, stoïque, je ne manquais pas de caractère, non, mais je ne voulais pas qu’il puisse déverser sa rage sur mon enfant.

    L’année suivante, le nucléaire entra en scène. Nous fumes à l’abri mon fils et moi, mon époux était après tout un membre de l’élite. On nous cacha, on nous calfeutra. Je ne vis rien du malheur des autres, pour moi, ma vie restait inchangée, oscillant entre résignation et bonheur que mon fils soit en vie, à mes côtés. S’ensuivit la guerre, je garde un souvenir diffus de cette période, j’étais bien jeune, bien insouciante, bien naïve. Ce fut en juin 1936, que je ressentis quelques changements dans mon corps. Des violents maux de tête me vrillaient les tempes depuis 2035… Les radiations peut-être… Effrayée, non pas pour moi, mais pour mon fils, nous entrâmes à l’hôpital pour une série d’examens… J’y restais plus de six mois, mon fils n’avait rien, moi par contre… Le pays se reconstruisait rapidement, bientôt, on pu mettre un nom sur mon mal : Moire. Je sortais de l’hopital, neurasthénique, me moquant de tout, sauf de retourner à ma normalité et à mon enfant… Que les autres meurent de faim, que le monde crève, quand avais-je à faire ? Mon unique préoccupation, ma seule joie : Mon enfant.

    Des rixes éclatèrent, nous nous abritions dans nos tours luxueuses et protégées, j’étais à mille lieux de penser que dehors, il y avait la guerre. Mon époux me battait toujours autant, rien n’avait changé… En 2037, je demandais le divorce, je l’obtins, mais je fus discréditée, on m’accabla d’amants, on m’injuria, me traitant de mère indigne, je n’eus pas la garde de Keath… J’en pleurais, fomentant l’enlèvement de mon fils. Les nombreux appuis de mon mari firent tout pour me laisser sur le carreau. A 21 ans, j’avais l’impression d’être vieille avant l’âge… J’avais vécue tellement de choses, et tout ça pour rien… Une routine s’installa… Je trouvais un travail, je devins secrétaire pour un ami politicien de mon ex-mari. Gentil et bon, il me paya bien, me louant même un petit appartement dans son immeuble tout neuf. J’aspirais à mon indépendance, je me savais libre et pourtant si seule. J’avais Keath quelques week-ends, il grandissait vite, se détachant de moi à chaque séjour… Bientôt, il n’aurait plus que le prénom de la nouvelle épouse de son père à la bouche.

    Je redoublais d’efforts, moi, pour qui tout avait été plus ou moins facile jusque là, je m’acharnais au travail. Je voulais être reconnue pour mes compétences, je me voulais indispensable pour mon patron, toute cette rage qui m’habitait, je m’en servais pour me hisser à la première place… En deux ans, je devins la secrétaire particulière de celui qui devint le ministre de l’intérieur. Je pensais que rien ne pourrait ternir mon récent bonheur… Et comme je me trompais.


Dernière édition par Léa Swines le Dim 5 Juil - 19:16, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Léa Swines   Léa Swines Icon_minitimeDim 5 Juil - 18:29

Léa Swines ADULTE1 Léa Swines ADULTE2
La rencontre et sa suite logique.
|2039 – 2049|

    Les contes de fée, je ne me souviens pas y avoir déjà cru… Pourtant, la première fois que je le vis, j’en fus tellement chamboulée que je me suis assise pour ne pas m’effondrer… Bien entendu, au poste que j’occupais, je savais qu’un soulèvement massif de ceux que l’on appelait Moire menaçait… Que j’en fasse partie également m’était égal… Je n’étais pas du genre à crier sur les toits que j’étais moi-même contaminée par cette étrangeté… D’ailleurs, en dehors de mes migraines, je ne me sentais guère différente. Le putsch… Je m’en souviens avec précision… En septembre 2039, nous étions tous réunis dans les locaux tout neuf du Parlement… Ils arrivèrent, portant des armes qui ne m’effrayèrent même pas. Moi, je n’avais d’yeux que pour le plus charismatique d’entre tous, blond, grand, félin et nonchalant, je sus qu’il était le chef… Tout le monde le comprit… Il ne s’embarrassa pas de fioritures… Les uns après les autres, les grands de ce monde furent jugés sommairement, exécutés, ou mit en prison selon leur degré d’importance au sein du gouvernement… Vint mon tour, un milicien me poussa en avant, je tombais à ses pieds… Ses yeux dans les miens, je pris la parole d’une voix claire qui rompait avec mes habitudes de grande timide,

    « Je connais les secrets de cette ville comme personne… Je prépare le meilleur café de Francfort, je suis plus fidèle qu’un cocker… Si vous faites de moi votre secrétaire, je vous dirai comment faire en sorte que les autres nations soient à vos pieds ! »

    Audacieuse comme jamais je ne le fus, j’attendis sa sentence. L’avais-je convaincue ? Allez savoir, la décennie suivante, fidèle comme je promis de l’être, je ne faillis jamais à ma tâche. Bien entendu, une toute autre routine s’installa… Chantages, pots de vin, mesquineries et autres bassesses que j’éprouve un malin plaisir à avoir fomenté. Avoir été les yeux et les oreilles de bons nombres d’influents aida mon Patron à affermir son pouvoir… Si je me pense indispensable ? Bien sûr que oui, le matin, c’est toujours avec orgueil que je me rends dans cet immense bureau qui domine la ville… Les Moires, les humains, au fond, quelle importance ? J’ai foi en Lui et en Lui seul… D’où me vient donc cette docilité ? Mon ex-mari… Je me souviendrai toujours de cette façon qu’il eut de le faire sortir de ma vie de façon définitive… Il fut exécuté, une balle dans la tête… Dieu, pourquoi n’y avais-je pas pensé moi-même ? Depuis, je loue le courage de cet homme, il me rappelle combien je fus bien lâche… Son nom : Ludovic Van Berg… Mon Boss, le second homme de ma vie, après mon petit garçon dont j’ai la pleine garde.

    Il est facile de se vautrer dans une reconnaissance qu’il ne mérite peut-être pas… Après quelques années passées à sn service, je connais tout de ses travers, ses colères, sa violence… Jamais je n’eus peur de lui, allant même à l’affrontement si je le pensais en tort… Sa vie privée, je la connais également comme la mienne… Je prends les rendez-vous avec quelques jeunes écervelées qu’il convoite, j’envoi des fleurs, je rédige des billets doux… J’ai cessé depuis cinq ans de tenter de l’allumer avec mes maigres atouts… Ma maladresse ne lui fit jamais entrevoir que je puisse être une femme avant d’être son employée… Si je me languis ? Soyons honnête, je n’ai aucun amant régulier depuis 2039…Au fil des ans, il est devenu bien plus qu’une tocade… Il est mon obsessions, j’en rêve, j’en crève qu’il me regarde comme toutes ces filles vulgaires qui se pendent à son bras… Pour lui, je tuerai, pour lui, je ferai tout… Vous êtes prévenus.


Léa Swines ADULTE3 Léa Swines ADULTE4
And Now…
| 2050 |

    Comme tous les matins, je prends le temps d’appliquer cette couche de maquillage que je déteste… Je vieillis, et si les femmes mûres sont les plus belles au goût de certains, il n’en va pas de même pour mon Patron… Hier soir encore, une gamine à peine pubère est venu le chercher. J’ai vu sa main baladeuse s’attarder sur le fessier haut et ferme de la môme. D’un regard critique, je m’examine… Je n’ai jamais été d’une beauté époustouflante, mais je ne suis pas du genre à renoncer, un jour, il me verra… Il me faut être impeccable, toujours, sait-on jamais qu’aujourd’hui soit ce fameux jour… Je suis sanglée dans un tailleur en satin noir. Avec timidité et pudibonderie, je boutonne mon corsage blanc jusqu’en haut. De très hauts talons aiguilles aux pieds, je m’apprête à quitter mon loft douillet… Keath dort encore, à quinze ans, je pense l’envoyer très bientôt dans un collège de renom… Je n’ai jamais négligé son éducation, il est, après tout, la prunelle de mes yeux… J’esquisse un tendre sourire en me remémorant notre dernière dispute,

    « Je veux une esclave, j’ai l’âge, tous mes copains en ont… J’en veux une également ! »

    Mon fils est trop gâté, je le sais bien… Lui refuser un caprice ? Moi ? Jamais… Il va me falloir lui trouver de quoi le satisfaire… Une moue écœurée aux lèvres, je me dis que mon fils est bien moins à cheval sur quelques principes que moi… Je ne suis pas contre l’esclavage, mais je suis contre le fait d’utiliser une femme à des fins purement sexuelles… Mon ex-mari vient me hanter une brève seconde, avant que je ne referme d’un geste sec la porte de mon appartement… En avant donc pour une nouvelle journée… La joie m’enivre, je prends le chemin du bureau, un sourire aux lèvres… Et puis tant pis… D’un geste furtif, presque gênée, j’ôte les trois premiers boutons de mon chemisier… Voilà bien une chose dont je n’ai pas à rougir, je possède une poitrine ravissante, n’est-ce pas ?


Détails à savoir

    J'ai développé ces dernières années une certaine obsession à l'égard de notre beau Président... Il m'arrive très souvent de l'épier... Je dois vous avouer également, que je me crois folle... Figurez-vous que l'autre jour, j'ai eu l'intense envie d'étrangler une de ses conquêtes... Je file un bien mauvais coton, croyez-moi. Je plaisante bien sûr, je suis non violente par principe *Grince des dents*


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Comment avez-vous connu ce forum
    Par une publicité sur un autre forum.


Avez-vous signé le règlement
    Yes Sir.
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MessageSujet: Re: Léa Swines   Léa Swines Icon_minitimeDim 5 Juil - 21:05

Je ne vois rien à dire sur cette biographie, cependant je demande la validation finale à Ludovic Von Berg...

En espérant que vos attentes seront glorieuses !
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Ludovic Von Berg
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Ludovic Von Berg


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MessageSujet: Re: Léa Swines   Léa Swines Icon_minitimeDim 5 Juil - 21:08

Une biographie dès plus agréable, vraiment content de vous voir madame ...

Je valide bien entendu !
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MessageSujet: Re: Léa Swines   Léa Swines Icon_minitimeDim 5 Juil - 21:17

Quelle rapidité, je suis conquise !
Plaisir partagé Président, nous avons tant à faire... Vous et moi Cool
*Essuie la bave qui dégouline le long de son menton*
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Angel Hawkins
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MessageSujet: Re: Léa Swines   Léa Swines Icon_minitimeDim 5 Juil - 21:34

Bienvenue parmi nous Wink
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Dawn De Vries
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MessageSujet: Re: Léa Swines   Léa Swines Icon_minitimeDim 5 Juil - 23:47

Bienvenue =)
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MessageSujet: Re: Léa Swines   Léa Swines Icon_minitimeLun 6 Juil - 20:20

Merci beaucoup bounce
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Melvil Stracker
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MessageSujet: Re: Léa Swines   Léa Swines Icon_minitimeMer 15 Juil - 11:17

Bienvenue le cocker, jolie fiche Cool
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MessageSujet: Re: Léa Swines   Léa Swines Icon_minitimeJeu 23 Juil - 13:06

Cocker ? *Il est charmant, vraiment charmant* Evil or Very Mad
Merci beaucoup ^^
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Melvil Stracker
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MessageSujet: Re: Léa Swines   Léa Swines Icon_minitimeSam 25 Juil - 19:58

Citation :
« Je connais les secrets de cette ville comme personne… Je prépare le meilleur café de Francfort, je suis plus fidèle qu’un cocker […]

Pour une fois, ça n'est même pas moi qui l'ai inventé. Et malheureusement pour vous ma chère... ça vous suivra partout. *ricane*
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MessageSujet: Re: Léa Swines   Léa Swines Icon_minitimeMar 28 Juil - 17:24

Gloops... *Problème de mémoire*
C'était bien aimable à vous de me le rappeler... L'aime-t-on celui-ci ? Nooooon, absolument pas ! Tire la langue
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MessageSujet: Re: Léa Swines   Léa Swines Icon_minitime

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