Prénom: Dell Krystal (drôle de nom, je vous l’accorde) mais est toujours appelée Dell
Nom: Masslar
Age: 20 ans
Catégorie: Esclave
Caractère: Dell est brute, grossière, virile, costaud, sans concessions et parfois trash; en clair elle n’a rien de féminin, rien non plus de la jeune fille modèle et serviable. La demoiselle est un vrai bonhomme: n’ayant pas sa langue dans sa poche, faisant preuve d’une franchise déconvenante, d’une ironie mordante, elle blesse souvent les autres sans s’en apercevoir, se fout comme de ses premières chiasses d’être détestée, montre son exubérance et parfois son sadisme à qui veut bien le voir et le supporter; vous l’aurez compris, c’est un vrai roc psychologiquement et elle n’est pas du tout facile à vivre. Elle a souvent du mal à s’intégrer dans les différents groupes sociaux malgré sa tchatche, car sa réputation la précède et les gens la perçoivent généralement comme ce qu’elle est en réalité: une fouteuse de merde. Du genre à dire des vérités qui dérangent ou à remuer le couteau dans la plaie…
Tout ce détachement vis-à-vis des autres, cette absence de sympathie, cette carapace en somme, n’a rien d’inné; Dell se l’est peu à peu forgée pour se protéger, du moins psychologiquement, des horreurs qu’elle et sa famille ont subies pendant l’ère d’expansion des moires. Un moyen de se réfugier en elle-même: le dernier bastion possible. Car malgré sa nature ironique, elle est parfois d’un patriotisme exacerbé et fait tout ce qui est en son pouvoir pour aider les résistants; le courage est dans cette quête son principal atout, elle n’hésitera pas à risquer sa vie si c’est pour sauver ses proches ou les gens qu’elle connaît.
Dernière chose, les épreuves qu'elle a enduré jusque là l'ont progressivement dotée d'un instinct de survie exacerbé et parfois franchement exagéré: elle se méfie de tout et de tout le monde, voit des pièges partout... pas paranoïaque, mais presque!
Physique: Conformément à son caractère, Dell ressemble plus à un mec qu’autre chose: elle est grande, musclée, carrée et athlétique. Un corps sportif en pleine santé, qui a laissé de côté les atouts féminins par excellence tels que les fesses rebondies ou la poitrine opulente… ce dont elle se moque comme d’une guigne. On voit au premier coup d’œil qu’elle a l’habitude de cavaler pour échapper à ses poursuivants et elle est parfois bien plus intimidante que certains mecs. En somme, un physique masculin et endurant… excepté pour son visage qui lui, a des traits très fins. Des lèvres rose pâle ornent une bouche souvent porteuse d’un sourire ironique; leurs tons pastels s’accordant avec le gris obsidienne de ses prunelles, rehaussées de fins sourcils. Les cheveux de Dell sont bruns et en bataille, tombant souvent sans logique autour de son visage; la plupart du temps, elle préfère les laisser couler librement sur ses épaules comme une cascade lustrée et emmêlée.
Biographie:
«Marche ou crève».
C’est l’histoire de toute ma vie.
Quoi, ma misérable existence de petit humain paumé au milieu de milliers d’autres vous intéresse? D’accord, alors je vais vous la raconter. Je suis Dell –je sais, nom bizarre, enfin ce sont mes parents qui ont choisi! Ma mère est anglaise et mon père, d’origine japonaise: tous deux sont venus s’installer en Allemagne vers 2020. C’était avant que tous ces bouleversements –ceux qui allaient changer à jamais le visage de la Terre- n’adviennent; mais, m’ont-ils dit, on commençait déjà à sentir les tensions s’emparer des populations comme une maladie gangreneuse. Dix ans plus tard, je naissais, un matin d’automne; j’ai eu un début d’enfance plutôt heureuse car, malgré les conflits et la tension de plus en plus palpable, mes parents étaient aimants. On a eu pas mal de galères durant notre vie mais on s’est toujours serrés les coudes, parce qu’on étaient ensembles. En 2035, la guerre a éclaté, plongeant le monde dans un chaos sans nom et une nuit perpétuelle. Je n’oublierais jamais ces quelques semaines de terreur; d’une nature si inhumaine, sans doute, qu’elles changèrent ma perception de la vie à tout jamais.
Dès lors, la vie devint la survie. Errants dans un monde en ruine, désorganisé et anarchique, nous devions régler nos comptes nous-mêmes et souvent nous battre pour gagner notre pitence. La lumière du soleil semblait à tous un bien rare et, malgré les efforts de chacun, l’obscurité persistait. Ma mère est morte des suites du changement climatique; son corps apparemment, ne l’a pas supporté. Dans ce qui n’était plus que les vestiges effondrés d’un passé grandiose, nous tentions tant bien que mal de nous redresser de notre chute, de reconstruire, tandis qu’autour de nous naissaient les Moires, ces êtres inquiétants et mystérieux que j’étais destinée à combattre de toutes mes forces.
Une méfiance naturelle vis-à-vis de ce qui étaient pour moi, des créatures inhumaines, m’éloignait déjà d’eux, mais il ne fit plus aucun doute qu’ils étaient nos ennemis dès qu’ils ont commencé à prendre le pouvoir. Beaucoup d’humains ont attendu, vainement, dans l’espoir que nous restaurerions notre gloire passée par la démocratie… en vain. Mon père lui, n’était pas dupe. Il a vu que le piège se refermait sur nos comme les serres d’un rapace. Avant d’avoir pu dire ouf, l’esclavage était remis en vigueur.
C’était désormais l’état de guerre déclarée.
Partout et toujours, il nous fallait lutter, s’enfuir, nous cacher, raser les murs; nous étions devenus des parias, des clandestins. Mon père et moi voyagions de ville en ville, dans l’espoir de trouver un endroit un peu plus sûr et un peu moins mal famé que les autres. C’est ainsi que nous avons atterrit à Franckfort. Mais ce qui nous attendait là bas était pire que tout le reste –et pour cause! Nous étions tombés dans le berceau des Moires.
Nous sommes arrivés le 2 Janvier 2039, le lendemain de la prise de pouvoir de Ludovic Von Berg. La réorganisation faisait rage: les humains étaient exilés dans le ghetto, derrière le mur qui avait été construit. Mon père fut mis à mort ce soir là par une milice Moire en tentant de me protéger contre ces ordures. J’ai rejoint le ghetto, seul endroit où j’aurais pu trouver des gens qui me ressemblaient; mais de toute façon je n’avais pas le choix. Là, dans des conditions de vie insalubres et au milieu de visages émaciés, j’ai pu vivre mon adolescence, et sentir naître en moi un vital besoin de vengeance, une envie irrépressible d’éradiquer tout Moire se trouvant à ma portée, de stopper enfin leur tyrannie et de restaurer l’équilibre naturel. Je les haïssait autant que la population les redoutait: ils nous maintenaient dans l’angoisse de raids et enlèvements ponctuels terrifiants.
L’année de mes 18 ans, j’ai rejoint la résistance. Je n’aurais pas pû plus longtemps me tourner les pousses, il fallait que je prenne les armes. Missions de sabotages, assassinats, tout me convenait, du moment que je pouvais agir… l’inaction était devenue mon angoisse principale. C’est lors d’une de ces missions que je me suis faite choper; puisqu’ils ne m’ont pas tuée, je suppose qu’ils vont faire de moi une de leurs esclaves.
A croire qu’ils tiennent à mourir un couteau entre les omoplates!
Avatar: Mylène Jampanoi -> Dell Masslar
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