Blanche des Pallières

Citation :

Prénom : Blanche
Nom : Des Pallières
Age : 30 ans
Statut : neutre

Caractère : Très tôt, ses parents lui ont enseigné les bonnes manières ainsi qu’un certain savoir-vivre. Blanche est donc quelqu’un de discret, n’appréciant guère les personnes aimant à se faire remarquer. Elle sait observer les gens et surtout elle parle rarement pour ne rien dire. Le silence est d’or lui a t-on enseigné. Avec l’argent, elle a la même attitude qu’avec les hommes. La discrétion est le maître mot. Quand on en a, on sait ce qu’il vaut et point n’est besoin de le montrer ostensiblement. L’argent, comme le pouvoir ne s’exhibe pas, il s’utilise. Autant dire qu’elle a en horreur tous ceux qui se revendiquent de la « jet-set », qui dépensent des sommes folles en une seule soirée pour épater la galerie. Non, Blanche n’est pas de cette trempe. Elle est de ceux qui possèdent et en ces temps troublés, mieux vaut ne pas trop le montrer.
Blanche est une solitaire dans l’âme, peu de personnes sont capables de l’apprécier à sa juste valeur mais elle n’en a cure. Elle pourra donc sembler hautaine ou arrogante à certains, froide et dédaigneuse pour d’autres, peu lui importe. Elle n’a besoin que de ses amis et parmi eux se trouve l’homme qu’elle aime.

Physique : Grande et élancée (1m75 pour 60 kgs), Blanche est ce qu’on appelle une belle femme. Ses traits sont doux et ses yeux verts laissent entrevoir une grande force de caractère malgré tout. Le milieu où elle est née a beaucoup fait pour qu’elle ne devienne pas une de ces caricatures de femmes que l’on voit dans les magazines. Elégance et discrétion sont là encore sa marque. Elle sait mettre son corps en valeur sans pour autant trop en montrer. Sa mère lui a appris que la suggestion était le meilleur des appâts. Bien malgré elle, elle s’est vite rendu compte qu’elle avait raison. Des tailleurs simples mais parfaitement coupés, des robes de soirées longues et un peu évasives ou bien des treillis et de simples t-shirts, tout lui va.

Biographie :

Il y aurait tant à dire sur Blanche. 30 ans… ce n’est pas grand-chose mais la vie et l’histoire du monde en ont décidé autrement et de fait, le journal de la famille des Pallières, établi par son bisaïeul et transmis de génération en génération, est une source de renseignements inépuisables concernant la fille aînée de cette famille d’aristocrates lorrains.
Blanche est une enfant de l’hiver. Elle est née dans la nuit la plus froide de l’année 2020, au mois de janvier. Dès lors sa vie s’écoule entre l’amour de ses parents, de ses grands-parents et du reste de la famille. L’arrivée de deux petits frères jumeaux, Adrien et Alban, ne perturbe en rien cette vie tranquille.

STOP !!!

Non, ce n’est pas le début d’un mauvais roman de gare car ce style de vie a existé à une époque… avant la guerre. Aujourd’hui, il est devenu facile et même à la mode de railler les sentiments, les vies heureuses. La mode est au cynisme. Tant pis. Blanche s’en moque. Son histoire est ainsi et elle ne va pas la réécrire pour se faire apprécier de ceux qu’elle méprise.

2035. Blanche a 15 ans et la guerre éclate. En un mois, tout change, tout bascule et la vie devient un enfer. Le dérèglement climatique déjà bien engagé pendant les décennies précédentes s’accélère à une vitesse folle et en quelques années, la fonte des glaciers est totale, faisant monter le niveau des mers bien au-delà des prévisions les plus alarmistes. L’Europe se retrouve en partie sous l’eau, voyant son économie plonger et son organisation sociale s’effondrer. Ce scénario se reproduit un peu partout sur la planète, mettant fin aux hostilités étatiques. A la place, un nouvel ordre voit le jour : celui du chacun pour soi, de la loi du plus fort. Cependant, cette guerre a engendré également des monstres. Au fil du temps, certains humains ont vu leurs capacités intellectuelles et psychiques démultipliées. Blanche est de ceux-là. Personne ne sait comment et pourquoi elle est la seule de sa famille à avoir muté. L’amour de sa famille et les valeurs qu’on lui a enseignées lui permettent de ne pas sombrer dans la mégalomanie. Mais un évènement va précipiter son départ du domaine familial.

2037. Elle vient d’avoir 17 ans et son cadeau sera… sa mutation. Elle découvre en ce jour de janvier des pouvoirs particuliers. La Lorraine fait partie des terres épargnées par la montée des eaux et tout naturellement, elle a dû accueillir un grand nombre de réfugiés climatiques, faisant grimper le taux de concentration de la population de façon exponentielle. Les Des Pallières ont du se battre pour que leur propriété ne soit pas réquisitionnée. Ils ont du céder leurs terres mais ils ont réussit à garder l’habitation. Quoi qu’il en soit, ils vivent maintenant entourés de gens qui les regardent de travers et il suffirait d’un rien pour que la situation explose. Malgré leur fortune, ses parents n’ont pas trouvé grand-chose à lui offrir. Ils se sont rabattus sur un déjeuner avec de la viande de bœuf, met devenu quasiment introuvable depuis la guerre. Malgré leur discrétion, l’information a filtré parmi les pauvres hères que les aristocrates mangent de la viande pendant qu’eux-mêmes crèvent de faim. C’est l’étincelle. Dans l’après-midi, une foule immense et armée se presse devant les immenses grilles qui protègent l’accès à la maison. Ces grilles ne résistent pas longtemps et la foule en colère investit le lieu, dévastant tout sur son passage. La famille s’est réfugiée dans les caves et chacun a pris une arme pour défendre chèrement sa vie. Son père a emporté avec eux, le bien le plus précieux de la maison : le livre de la famille. Au fond d’elle-même, Blanche sent la colère monter. Elle n’a pas peur, elle les attend et plus ils se rapprochent, plus elle sent son pouls s’accélérer. Une bouffée d’adrénaline la désinhibe complètement et n’y tenant plus, elle sort de la pièce où ils se sont réunis et grimpe jusqu’au rez-de chaussé. Les premiers humains qu’elle croise vont faire les frais de sa colère et de son orgueil bafoué. Elle n’utilise même pas son arme. En quelques coups, elle a mis 8 hommes à terre. Ceux qui assistent à ce spectacle sont terrorisés et n’osent plus faire un geste. Elle entend des pas derrière elle. Ses parents et ses frères sont là. Ils la soutiennent et elle entend son père prononcer les paroles qu’elle attend.

Tue-les tous.

Les victimes de la famille Des Pallières se montent à … 172. La maison est sauvée mais ils ne peuvent y rester. Blanche ne sera pas toujours là pour les protéger. La nuit suivante, ils quittent la maison familiale où tant de générations se sont succédé et deviennent des fugitifs. Dans leurs bagages, un livre…

2047. Janvier. Elle vient de fêter son vingt-septième anniversaire dans la magnifique ville de Francfort. Elle le fête seule. Elle est arrivée, il y a quelques jours après une errance qui a duré 10 ans. Dix années pendant lesquelles elle a vu mourir ses frères et ses parents, victimes des humains. Elle n’était pas là. Elle n’a pu que les venger et enterrer leurs corps. Dix ans pendant lesquelles, elle n’a du sa survie qu’à sa formidable envie de vivre, à ses poings et à un sixième sens formidablement développé qui lui a permis d’anticiper un grand nombre de situations périlleuses.
En dix ans, elle a suffisamment vu d’horreurs pour se convaincre que mutants (que l’on appelle Moires) et humains partageaient malgré tout encore de très nombreux points communs, à savoir : la haine, le goût du pouvoir et du sang, la luxure et la déloyauté. Autant dire que dans ce qu’est devenu le monde, il lui a fallut employer les mêmes armes que l’ennemi pour survivre. Surtout en tant que femme. Et puis un jour, dans un bar sur ce qui était la frontière allemande, elle entend une conversation entre deux hommes.

Tu es fou, je refuse d’aller plus loin, c’est du suicide !! Tu sais pas ce qu’on dis sur les Moires de là-bas ?

Bien sûr que je le sais espèce d’abruti ! Mais j’en ai marre des misérables de ce coin paumé. Et puis ici aussi, on risque notre peau avec ces fichus mutants. Alors ici ou là-bas c’est quoi la différence ?

Là-bas, ils réfléchissent pas deux fois avant de nous enlever et de nous faire subir les pires tortures. On dit qu’ils coupent la langue de ceux qui veulent s’enfuir pour les empêcher de parler. On dit qu’ils ont tous les droits sur nous qu’ils peuvent nous asservir pour les pires trucs sexuels !! Bordel ! J’ai pas envie de finir là-dedans ! Vas-y sans moi à Francfort !

Tu as tort, on pourrait se faire un max de thunes. Dans cette foutu ville, ils sont riches à foison et c’est justement leur putain de dictature qui leur a permit ça. C’est dangereux mais ça vaut le coup. Et puis… on pourrait presque passer pour des héros auprès des autres humains. Pense un peu à ça.

Ah ouais… c’est pas con…

La conversation continua mais Blanche n’y prêtait déjà plus attention. Un seul mot tournait dans son esprit : Francfort, Francfort, Francfort… Il y avait pour les Moires, une ville sécurisée où les humains étaient à leur service et où ils goûtaient aux délices d’une vie facile retrouvée. Blanche était fatiguée de son errance et elle se dit que peut-être là-bas, elle pourrait enfin trouver un havre où poser son corps et son esprit. Et où ses souvenirs viendraient moins souvent la hanter.
Une semaine plus tard, elle débarquait dans cette ville fortifiée où elle fut inspectée et soumise à divers examens afin de prouver qu’elle était bien une Moire. Une fois sur place, elle a dû convaincre les autorités de retrouver la trace d’un vieux compte bancaire sur lequel était placé le patrimoine de la famille. Malgré la guerre, la banque a continué d’exister et le compte en banque, discret a été oublié de tous. Mais il existe toujours. Elle réussit à le faire débloquer et grâce à l’argent ainsi récupéré, elle s’installe dans un quartier agréable de la ville sur les bords du Main.

Elle aurait pu mener une vie d’oisiveté grâce à cet argent qu’elle a pris soin de répartir sur de nouveaux comptes, lui rapportant chacun beaucoup d’argent. Mais elle s’est habituée à vivre sa vie de façon plus « utiles », aussi, chose curieuse pour une Moire, elle ouvre une agence de gardes du corps, métier qu’elle a exercé quelques temps, au service d’un autre moire.
2050. La façon tyrannique dont est gérée la ville lui importe peu. Tant que ses affaires marchent, c’est tout ce qu’elle demande. Elle a eut quelques esclaves au début, ainsi que la loi l’ordonne mais elle les a revendu bien vite. Les humains décidément l’ insupportent trop. Quant aux autres Moires… Elle ne fréquente que ceux qui travaillent pour elle et qui ont, comme elle, eut une vie particulièrement difficile avant d’arriver à Francfort. Ils forment une équipe soudée et peut-être sont-ils devenus amis.
Mais surtout, elle se moque bien du monde qui l’entoure pour la bonne raison que la seule personne qui lui importe vraiment s’appelle Angel Hawkins et qu’avec lui, depuis 3 ans elle a pu retrouver le sourire. Ils ont connu tant d’épreuves ensemble, ils se sont soutenus dans les pires moments et en ont partagé de si beaux que leur couple est devenu presque suspect aux yeux de beaucoup. Les relations fortes ne sont pas bien vues ici. L’attachement est moqué, les sentiments rejetés au rang de vieilleries dépassées et inutiles. Leur couple est-il une force dans ce monde ? Sera-t-il leur faiblesse ? Qui peut le dire ?


Détails à savoir : En couple avec Angel Hawkins

Votre avatar : Laetitia Casta --> Blanche des Pallières

Comment avez-vous connu ce forum ?: Une conversation qui tombait à point nommé!

Avez-vous signé le règlement? : Lu et signé monsieur le juge!

Vouiiii, une femme!

Je n'aime pas vraiment Casta, mais je dois reconnaitre qu'elle colle très bien au personnage. J'aime son élégance tout en discrétion et en calme qui peut se révéler plus ardent qu'un brasier quand on la chauffe. Mais : y a des humains très intéressants miss Blanche des Pallières! Si si!

Bref, sois la bienvenue, enfin re-bienvenue si j'ai bien compris^^

Merci pour cette accueil mesdames (ou mesdemoiselles, je ne sais) et monsieur le juge.
Tu as raison Elvira, il faut se méfier du chat qui dort (j'adore les dictons!).

Je tâcherais de ne pas vous décevoir en RP!

Et maintenant... GO TO FLOOOOOOOOD !!!!!

Re-Bienvenue, bienvenue, ravi de te voir ici même si c'est toi qui m'as prévenu^^ enfin bref, l'essentiel c'est que tu sois la

Ah oui, super fiche et une plume toujours aussi délicieuse, mais bon tu le sais déjà

Bienvenue belle Blanche! Bienheureux de vous voir ici, toujours aussi plaisante à lire.

Que de jolies femmes, et vous me semblez aussi attirante que fourvoyante ! Vous êtes la bienvenue dans ma contrée belle dame !