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 Que le diable vous emporte....[UC]

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MessageSujet: Que le diable vous emporte....[UC]   Que le diable vous emporte....[UC] Icon_minitimeDim 14 Juin - 18:20

Prénom:


    -La vie passe, le temps s'écoule et les heures trépassent. Une cigarette délaissait ses volutes dans l'air. Mais je vous en prie assaillez vous....Assise, elle se tenait royalement droite dans le fauteuil. Attendant votre arrivée, un sourire au coin des lèvres. Parler d'elle est un plaisir, surtout lorsque c'est elle qui raconte. Et attrapant entre ses mains opalines la cigarette fumante, elle vous observe brièvement, votre présence est surprenante à son égard, on l'évite généralement. Portant à ses lèvres l'objet, elle en tira doucement une bouffée avant de reprendre. Je suis Amélia, un prénom..La fumée s'envola de sa bouche dans un souffle envoutant et languissant. Qui me fut donné par des parents inintéressants. Mais qu'importe...disons qu'il me sied.

Nom:

    Sa présence emplit la pièce, Amélia vous observe encore, son regard perçant le vôtre, le soutenant plus que de raison. Elle sourit brièvement, fumant encore un instant.
    -Si vous êtes là, c’est que vous voulez savoir exactement qui je suis…n’est-ce pas? Sa bouche garde cette malice, envoûtante ou envoûtée qui pourrait bien dire ce qu’elle pense. Mais elle est courtoise et la fumée l’entoure doucement, dessinant des nuages blancs autours d’elle. Appelez moi mademoiselle de Saint ange. Pour le moment ça conviendra. Et si vous avez des questions interrompez moi


Age:

    Sa beauté troublante, elle sait parfaitement la mettre en valeur,sa peau pâle est simplement parfaite. Elle joue de votre présence, se plait à prendre son temps entre chaque mot, savourant sa propre voix qui divulgue ce que vous vouliez tant savoir.
    -Une femme a dans sa nature des réticences à tout dire, mais autant vous révélez ce que vous désirez. Et rien n'est moins incomplet que de ne pas dire son âge. Vous laisserais-je faire le calcul? Je suis née en 2023...Ce qui me donne...Elle laissa sa voix se suspendre dans l'air avant de terminer. 27 ans dans quelques jours. J'espère que vous n'oublierez pas de me souhaiter bon anniversaire. Elle rit doucement, sachant bien jusqu'où ses paroles la mènent.

Catégorie

    A l'aise face à vous, personne ne la domine, enfin personne, personne qui puisse le prétendre ouvertement. Délaissant la cendre dans le cendrier, son regard vous quitte un bref moment. Elle prend à nouveau une bouffée entre ses lèvres, la soupire et puis reprend.
    -Pendant un temps , au commencement je fus pro moire. C'était il y a longtemps, quand mes parents étaient encore en vie. Hors le temps du deuil me résonna dans l'idée de neutralité. Peut être sa grâce me toucha. Plaisanta-t-elle le regard brillant. Je le fus un temps,le temps de m'en foutre royalement, de laisser le monde être monde. Et puis, je devins...rebelle. Une grimace agita le bout de son nez. Le mot est disgracieux, vulgaire je dirais. Et lui par contre ne me convient pas. Mais elle reprit sérieux. Hors il faut bien en convenir, l'humain est aussi fascinant que troublant et vous savez, je les aime autant que je les déteste. A vrai dire, je suis méchante...


Caractère:

    ...oui méchante. J'ordonne et j'aime qu'on se pli à mes ordres. Agir autrement c'est une hérésie! Une petite fille capricieuse devient rarement gentille. Et avec les humains je suis méchante. Elle se râcla la gorge avec un petit air mutin. J'adore les aider, comme j'adore leur mettre des bâtons dans les roues. Pour une moire rebelle...Le mot la fit de nouveau grimacer. Ce n'est pas très convenable. Cependant, je ne sais pas être autre. J'aime avoir des esclaves, comme j'aime les chouchouter. Je suis l'esclave et le bourreau, mais j'adore être la vilaine. Mes amis si j'en ai, dise que je suis timbrée, mais vraiment quand votre esprit se pense au dessus de tout, on ne peut être autre. Elle cligna avec lenteur des paupières, avant de pousser un petit gémissement tout en s'étirant. Avec un plaisir immense, elle reprit ses mots. J'aide pourtant ses chères créatures, m'adossant certains des miens qui ne me voient pas à ma place dans leur petit groupe. Hors, je dois le dire et le répéter, j'aide les humains, mais mâcher tout le boulot c'est d'un chiant. Alors pour chaque aide donnée, un petit problème offert. Je pense ainsi et je ne changerais pas, alors il faut accepter....Sa cigarette revint langoureusement à sa bouche pourpre, elle en inspira la fumée avant de reprendre. Les humains me plaisent je dois le dire et j'adore, mais j'adore, leurs sentiments, j'ai oublié les miens depuis longtemps, je les boude en fait, et j'évite d'en ressentir un seul Ce qui je dois l'avouer, me rend le plus souvent aussi dérangée que peut l'être un fou. Mais ce que je sais c'est que j'aime profondément les hommes comme les femmes qui ne sont pas comme moi. Je ne leur veux pas de mal, mais ils doivent endurer mon esprit dominant, mes faiblesses et mon caractère empreint de folie.


Physique

    Durant un instant, on put distinguer sur son visage opalin, cette douleur qu'elle refoule au fond d'elle, ce sentiment d'être inaccompli, de ne pas avoir ce qu'il faut comme il le faudrait. Mais il est rare que sur son visage, face à des inconnus tels que vous elle se laisse aller. Alors renait bien vite sur ses traits, ses sourires envoutant, rehaussés d'un rouge à lèvre rouge. Son regard transperce à nouveau, son air triste disparait et ses yeux d'ambre reprennent toutes leurs grandeurs, entourés de cils sombres qui offrent à ses yeux cette impression perçante. Et alors renait la déesse superbe qui se sait dominante et au dessus des autres, elle est belle, elle le sait, son corps n'endure que ce qu'elle lui ordonne et elle aime lui faire porter dentelles et corset, vêtement sombre qui rehausse sont teint fantomatique. Elle peut vous paraitre fragile, aussi délicate que la rose du jardin, mais ce n'est que son apparence et elle sait en jouer. Alors ne vous fiez pas à celle qui se trouve devant vous, Amélia n'attend que l'instant pour sauter à votre gorge et vous faire sien. Et à mesure que vous écoutez mes paroles, observait cette diablesse aux cheveux rouges qui sourit aussi diabolique que le démon, aussi divine que le maitre des enfers et sachez, sachez mon ami, qu'il lui faudrait peu d'instant pour vous faire succomber!


Dernière édition par Amélia De Saint Ange le Lun 15 Juin - 13:06, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Que le diable vous emporte....[UC]   Que le diable vous emporte....[UC] Icon_minitimeDim 14 Juin - 20:13

Biographie:


    Son regard ne vous quitte plus un seul instant. Vous êtes là pour cela après tout et le moment arrive où il faut narrer sa vie, ce pourquoi elle se trouve devant vous. Pourquoi elle est ainsi...Cette femme féline à la diablerie facile, au corps languissant et à l'allure tentatrice. Désormais se dresse de nouveau la moire dans toute sa splendeur, méchante et pleine d'elle-même. Elle soupire, laisse sa tête retomber et déclare.

    -Devrais-je commencer par ma naissance comme dans David Copperfield? Elle inspire longuement, la cigarette a prit fin, seule dans son coin et elle la détaille rapidement. Sa fin l'amuse peut être, qui saurait dire et Amélia reprend sur vous son regard. Ou bien à cet instant où le monde a changé
    Elle rit doucement. Commençons donc...

    Il était une fois, une maman et un papa très amoureux. Ils vivaient heureux dans le cocon familial, berçés dans la France, là où les gens vivent loin de tout, heureux comme Adam et Eve dans le jardin d'éden. Ils s'étaient mariés douze ans auparavant et on leur avait dit quelques temps après qu'ils n'auraient jamais d'enfant. Si le papa était un homme, ses petits têtards étaient insuffisant en nombre et pantouflard, tandis que la maman bien que femme avait un environnement hostile. Ils pouvaient essayer mais il était peu probable que leur union soit bénie d'un petit être criard et baveux. Ils acceptèrent sans rien dire, triste mais heureux de s'adorer et c'était écœurant de savoir qu'ils s'aimaient comme au premier jour, sans jamais se disputer, voyant toujours le bon coté des choses, de vrai Ingalls. Alors quoi de plus beau que le jour où, à force d'essayer, ils arrivèrent à me créer...

    Oh l’annonce de ma naissance fut une tornade merveilleuse, qui emporta la maison et les transporta jusqu’au magicien d’Oz. Dés qu’on su que je naitrais, les Saint Ange, furent aussi heureux que pouvait l’être un simplet. On prépara ma venue, on déborda d’enthousiasme et on chanta mes louanges bien avant que je pousse mon premier cri. Mère était heureuse et père, n’en parlons même pas. Tout était merveilleux dans le meilleurs des mondes et personne, pas un seul instant ne douta que je serais l’apogée du couple. Hors quand je vins au monde, mon premier cri résonna comme la première torture que j’allais infliger à mes parents.
    J’étais le pire de tous les bébés, je ne dormais aucune de mes nuits, je passais mon temps à exercer les limites de mes parents et plus je grandissais, plus c’était amusant de voir à quel point le gentil couple d’amoureux pouvait supporter mes exigences, mes cris et mon envie de m’approprier tout. Alors imaginez ses petites poupées aux boucles blondes qui sont généralement les démons les plus effrayants, à coté de moi vous auriez prié pour en avoir une pareille. Tous mes caprices m’étaient passés, j’ordonnais on obéissait et l’on pensait vraiment que je les aimais. Laissez moi rire. Le seul qui savait mon manège était le jeune ami de père, Valère De Larsan, un homme de vingt ans mon ainé qui lors de mes huit ans me tint un discours qui ne m’impressionna pas.

    La maison était débordante de frayeur, jouets amoncelés ça et là dans toute la demeure et mes parents tremblants à l’idée de décevoir leur Chucky préféré pour son anniversaire. Il était seul avec moi, me surveillant, et nous nous observions de la même œillade assassine. Il me haïssait et je le détestais, une union parfaite quoi. Il me trouvait méchante, hautaine et capricieuse alors qu’il était tout autant cyniquement méchant. Et il me déclara alors avant que mes parents n'arrivent


    -toi, petite peste, je parviendrais à te soumettre un jour. Crois moi, tu ne seras pas la reine longtemps.


    Sa promesse marqua notre première façon de nous combattre ou de nous adresser la parole, en tous cas, il convient de dire qu’il était aussi mon parrain et que malheureusement pour moi je dus vivre avec lui. Si j’avais su que c’était lui mon tuteur après mes parents, je ne les aurais pas tués. Enfin je vais un peu vite dans mon discours, reprenons là où il le faut.
    A coté de mon monde, il y avait le reste du monde, certes c’était une banalité tout à fait surprenante pour moi, une réalité bien évidente qu’on ne pouvait pas ignorer bien longtemps pourtant. avant que la nuit noire ne débute, il y eut ses reportages à la télévision, ses gens ahuris, exilés de leur monde, pleurant une perte dont je me fichais. le monde s'engorgeait d'eau et la France absorba ses littoraux, se couvrant sans que je m'en inquiète. J'étais bien loin de tout cela, au centre est de la France, je me fichais que le monde fasse éponge. Quels intérêt pour moi? Ce n'était que des gens dont je ne savais rien, qui souffrait sans que cela m'atteigne, certes, nous risquions d'avoir la mer à nos pied, mais n'est ce pas merveilleux que ce soit l'océan qui vienne à moi sans que j'aille à lui. Et puis malgré tout, on doit faire face à la suite logique des choses surtout lorsque les hommes sont assez friand de jouer avec leurs gros engins destructeurs. J’avais douze ans, je vous laisse imaginer et extrapoler l’enfant que j’étais à l’époque. Gardez en tête que j’étais un petit monstre, dictateur de son univers qui désenchanta cependant lorsque ça fit boum dans la nuit. Ce ne fut pas amusant, ni même supportable d’endurer ce mois effroyable où ça hurlait de toutes parts, couvrant le monde d’une nuit noire et effondrant ma petite vie d’une pichenette. Les hommes et leurs jouets, c’était stupide cette guerre, ça forçait mes parents à paniquer et à avoir de l’autorité, à me faire survivre à cela. Pourtant je ne leur demandais pas d’être aussi protecteur, moi je voulais mon monde, ma maison, mes jouets et mon autorité. Pas ses jours où j'étais enfermée dans un endroit noir et putride, entassée parmi des imbéciles qui auraient dut aller crever sur la terre. Et la guerre endura mes nerfs, poussant la capricieuse que j’étais à ordonner encore et encore jusqu’à ce qu’ils cèdent et que j’obtienne ce que je désirais! Et puis un jour, on put sortir mais je crus comprendre que la guerre avait tout changé, même moi…..
    L’air n’avait plus cette saveur d’enfance, le monde avait perdu son intérêt. Et j’eus beau courir un instant de frayeur, je ne vis rien de ce qui fut. L’enfant fut presque brisée, terrifiée entre son envie de comprendre et son besoin d’avoir. Avant je n’avais été que pour moi-même, ne désirant rien connaitre du reste du monde, j’avais oublié, j’avais omis, j’avais complètement laissé la terre de côté pour me contenter de moi, de moi et encore de moi. Alors ce fut tremblante que je me souvins, du temps qui avait changé, des rares conversations intelligentes de mes parents, de leur peur pour le futur et voilà que ce que j’avais nié durant des années revint à mon esprit pour me dire: hey, tu vois je suis là. Et c’était là, ce monde en perdition, ses hommes qui ne se comprennent pas, tout cela…
    Le monde s’était recouvert d’un voile sombre, plus de lumière, plus de vie, simplement la mort et si mes poumons ne s’étaient pas habitués trop vite, je pense que j’aurais souhaité mourir. Parce que je n’avais que 13 ans peut être et mon crâne endurait des souffrances inimaginable, des migraines à répétitions qui bouffaient ma vie, cette vie que je reprenais en main aussi jeune. Je décidais de cesser l’ignorance et j’appris. Je me nourrissais de ce qui restait, apprenant, écoutant, oubliant mes caprices, mes parents n’étaient rien d’intéressant, je devais devenir plus savante, apprendre, comprendre, manger le monde pour me l’approprier, mais…comme ce fut étrange qu’un jour, alors que Valère était des nôtre, il laissa échapper sa pensée et je lui répondit par elle-même. Je me souviens de ce jours là comme d’une réponse à mes inquiétudes. On les avait nommé mais je n’en avais jamais vu. On les avait décrit, mais je croyais que c’était des ragots. Mais le voila, face à moi, il était Moire et il décréta à mes parents que je l’étais aussi. C’est amusant, c’est-ce jours là qu’il signa leur perte !

    Moi, une moire? Vous n’imaginez pas l’exaltation qui s’éveilla au cœur de la petite fille sadique et méchante que j’étais. Je savais que le dessus que j’avais face à eux paierait un jour et voila ce jour divin qui était arrivée. Ma mutation était restée inaperçue même de moi, mais Valère souligna que ma soif d’apprendre n’était peut être qu’un symptôme à cela, il précisa aussi qu’étant une peste imbue d’elle-même j’avais pu ignorer mon propre changement, tant je me croyais parfaite. Mais ses remarques restèrent sans intérêt de ma part.
    J’appris bien vite à user et abuser de ce que je possédais, tourmentant mes parents un peu plus, qui eux étaient aussi fiers que des paons d’avoir une moire pour fille. Ce fut à cause d’eux que je crus que mon nouvel état valait au-delà de ce qu’il coutait vraiment. Durant cinq ans je grandis en les écoutant, considérant l’humain comme un être sans importance, merdique et digne de mort mais…ils firent naitre en moi une nouvelle rage, une colère qui prit forme lorsque mon petit frère vint au monde. Et là toute ma connaissance, tout mon savoir me réduisit à néant. je me trompais de route, je me trompais de vie, j’étais moins qu’un humain car je n’avais plus de sentiment, je m’étais façonnée moi-même pour ne plus en ressentir. Et le pire je ne pourrais jamais connaitre l’amour que mes parents ressentaient, l’un pour l’autre, malgré tout, ni avoir d’enfant, ni faire une vie comme celle d’un humain. Et une colère sans nom s’abattit sur moi, rongeant mon être sans comprendre alors à 16 ans, un an plus tard, assombrie plus que de raison, moire parmi les moires, je commis ce dernier acte qui finit de m’abattre.
    Je les tuais. Incendiant la maison, mimant de m’en être sortie et on me crut. Ils n’étaient que des humains qu’est-ce qu’on s’en fichait. De toutes manières l’humain était traqué. Valère me recueillit, c’était mon tuteur, et bien malgré tout nous dûmes nous supporter. Sans lui j’aurais été à la rue et je crois que c’est cela qui nous rapprocha, car il vit immédiatement mon cœur qui s’était noirci et asséché. Il le comprit bien vite car il était aussi noir que moi et même si au début nous nous évitions, nous insultions nous savions tous les deux que nous étions liés d’une manière ou d’une autre.

    La vie avec Valère était simple, chacun de son coté, à nous éviter. Il ramenait souvent des humains, des esclaves qui ne duraient pas longtemps. Il souffrait aussi mais d’une autre manière, car il avait aimé et cet amour lui avait été reprit et bien qu’elle fusse morte, elle ravageait chacune de ses pensées. Alors il se perdait jour après jour en aimant ses humains, en les haïssant et il regrettait, tout son passé comme il appréhendait son futur, à vivre sans comprendre, à n’être qu’un rouage dans un jeu dans lequel on l’avait fait monté de force. Il m’avait recueillis pour ne pas être seul, espérant que ma présence l’occupe mais nous étions si hostiles à nous détester plus que de raison. Un soir, je me souviens, la veille de mes dix huit ans, il avait blessé une humaine, ma neutralité depuis la mort de mes parents m’avait tant rendu indifférente qu’il vient un moment où cette indifférence atteint ses limites. Elle était en sang, souillée et ma colère de la voir ainsi, blessée, sans ressource et perdue me poussa à le repousser. Je voulais aider l’humaine, sans comprendre pourquoi. Alors je hurlais sur lui, déchargeant cette colère que j’avais acquise sans comprendre et qui avait voilé ma face depuis la mort de mes parents. Il voulut me frapper, il voulut m’anéantir mais au lieu de cela, alors que l’humaine nous quittait il m’embrassa. Un baiser sans raison, qui révélait en vérité combien nous nous aimions. Un amour sans logique, issu de nos regrets, de notre douleur, nous étions l’un comme l’autre rongé par quelque chose qui voulait nous unir et il me prit cette nuit là, sans mot dire et c’est à ce moment là, que nous comprimes. Quelques temps, dans le silence, nous restâmes à nous désirer, s’offrant l’un à l’autre sans comprendre. Et au lieu de partir, je restais quelques temps de plus à vivre d’un amour dont on ne parlait pas. On se côtoyait, nous frôlant de temps à autre et nous ne parlions jamais, imbéciles que nous étions. Au bout d’une année, Valère voulut m’épouser mais nos regrets ressurgirent. A quoi bon une vie de moire ensemble, nous ne pourrions que donner l’illusion d’être heureux et nous savions tous deux que nous regretterions. Il avait eu un fils qui était mort en même temps que l’humaine durant la guerre, il ne pourrait en avoir avec moi et cela était le pire de toutes nos souffrances, d’être des corps sans but. Alors une nuit, je le retrouvais à penser dans le salon. Il me regarda longtemps avant de me tendre un billet, des clés et de me dire.

    -va a Francfort. Tu as 25 ans maintenant, ne vit plus avec moi. Là bas, tu as une villa, la même qu’ici, tu auras un compte fournis, et tu pourras danser, je t’ai offert un théâtre. Soit heureuse sans moi et oublis, oublis tout ça. Tu es toujours une peste, redevient aussi méchante qu’avant. Même si tu n’as jamais cessé de l’être.

    Et il m’abandonna cette nuit là.

    Je fis ce qu’il me dit, je partis là bas. Il avait veillé à ma vie, je pouvais danser, car j’étais danseuse, une passion que je passe sous silence car sinon elle envahirait ma vie. Je grandis en réputation, le théâtre devint une source rentable et mes prestations étaient appréciées de la société Moire. Je l’oubliais comme il le dit et je fis ma vie, avant de choisir d’aider les humains. Cela vint en moi comme une évidence. Même si on me juge mal ils se trompent. Et parfois je vis encore dans l’espoir de revoir Valère….



Dernière édition par Amélia De Saint Ange le Mer 24 Juin - 16:02, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Que le diable vous emporte....[UC]   Que le diable vous emporte....[UC] Icon_minitimeDim 14 Juin - 22:20

Détails à savoir :


    Elle cesse ici son récit, vous souriant, espérant n’avoir rien oublié, repensant à tout cela. Elle laisse apparaitre sa douleur

    -Je crois que vous et moi pouvons voir l’autre comme il est n’Est-ce pas? Elle pleure un bref moment, avant que la sonnerie retentisse. Le théâtre durant ce temps s’est agité et elle pousse un soupir doux. Reprenant son visage qu’elle avait au début de la conversation. Je vous laisse assister au spectacle il est magnifique ce soir. Vous garderez tout cela pour vous n’Est-ce pas? .


    Elle se redresse et vous laisse dans un sourire. Sachez donc apprécier le spectacle c’est l’un des plus fameux de la ville….


Spoiler:


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MessageSujet: Re: Que le diable vous emporte....[UC]   Que le diable vous emporte....[UC] Icon_minitimeDim 14 Juin - 22:22

voila terminé, je me relis entre temps mais j'ai terminé Smile
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Le Juge
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MessageSujet: Re: Que le diable vous emporte....[UC]   Que le diable vous emporte....[UC] Icon_minitimeLun 15 Juin - 10:47

Peut-être l'enfant capricieuse s'est-elle moquée de la fonte des glaciers et des dégâts qui s'en ressentirent. Mais la rpgiste doit pouvoir le mentionner.

Il ne manque que ça, le reste est bon, très bon même. Le Juge, pour une fois, est d'accointance avec le diable.
Epatant. Qui l'eut cru?
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MessageSujet: Re: Que le diable vous emporte....[UC]   Que le diable vous emporte....[UC] Icon_minitimeLun 15 Juin - 11:27

Spoiler:


Voila ceci est rajouté et mis ici pour vous éviter de le chercher là haut mon cher Juge[/i].
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Le Juge
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Le Juge


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MessageSujet: Re: Que le diable vous emporte....[UC]   Que le diable vous emporte....[UC] Icon_minitimeLun 15 Juin - 11:33

Adorable.
Parfait.
Vous voici validée. Hélas, les humains se font rares, je vais passer une annonce sans quoi les moires finiront par s'entre-réduire en esclavage.
*s'incline*
Bienvenue.
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MessageSujet: Re: Que le diable vous emporte....[UC]   Que le diable vous emporte....[UC] Icon_minitimeLun 15 Juin - 11:33

MDR *imagine l'auto esclavage XD*

merci mon cher juge Smile
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Melvil Stracker
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Melvil Stracker


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MessageSujet: Re: Que le diable vous emporte....[UC]   Que le diable vous emporte....[UC] Icon_minitimeLun 15 Juin - 11:46

Mais quelle peste! Ce peut-il possible?
Esclavage entre moires? Excellent : viens là Amélia, je vais t'apprendre ce que c'est que la droiture! Twisted Evil

Délicieux, soyez la bienvenue sur Asphalt Jungle!
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MessageSujet: Re: Que le diable vous emporte....[UC]   Que le diable vous emporte....[UC] Icon_minitimeLun 15 Juin - 11:47

Mais mon cher, comment cela? Vous ne croyez pas anticipez les choses? Hum...

Merciiiii
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Ludovic Von Berg
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Ludovic Von Berg


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MessageSujet: Re: Que le diable vous emporte....[UC]   Que le diable vous emporte....[UC] Icon_minitimeLun 15 Juin - 17:28

Ravissante, caractère de feu, vous me plaisez déjà mademoiselle Amélia !

Bienvenue dans mes terres ...
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MessageSujet: Re: Que le diable vous emporte....[UC]   Que le diable vous emporte....[UC] Icon_minitimeLun 15 Juin - 17:29

Hum... j'avais lu dans vos bras Wink

Merci mon cher
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MessageSujet: Re: Que le diable vous emporte....[UC]   Que le diable vous emporte....[UC] Icon_minitimeMar 16 Juin - 18:33

Il n'y a de bien sans mal, n'est-ce pas ?

Bienvenue! Ça manquait de présence féminine ici, moi toute seule! Very Happy


(super ton site, puis si Juliette Binoche t'inspire hein => )
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MessageSujet: Re: Que le diable vous emporte....[UC]   Que le diable vous emporte....[UC] Icon_minitimeMar 16 Juin - 18:37

Oh une humaine...dis moi tu veux être libre? Il faudra quelque chose en échange pour cela Twisted Evil

merci beaucoup !!!! (j'ai déjà trouvé des photos pour faire quelque chose Very Happy)
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MessageSujet: Re: Que le diable vous emporte....[UC]   Que le diable vous emporte....[UC] Icon_minitime

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