Nahel Strork, ministre de la sécurité et de la propagande

Invité

Nom : Strork — Prénom : Nahel

Race : Moire — Age : 25 ans

Nahel Strork. Malgré son jeune âge, il est le ministre de la sécurité du gouvernement moire. On dit que c'est un esprit rationnel et qu'il a une main de fer dans un gant de velours, mais à vrai dire, difficile de se faire une opinion sans le connaître personnellement peut-on dire, certains prétendant que c'est un charmant monsieur, intelligent et intègre, et d'autres que c'est un sadique sans scrupule. C'est un homme important mais on dit qu'il reste accessible, se liant facilement d'amitié, brisant la glace allègrement, et en tant qu'homme de pouvoir, et surtout du pouvoir de nuisance, et proche du président Von Berg, cette amitié est, bien entendu, très clairement convoitée. Il reste mystérieux sur son passé, mais on n'ignore pas qu'il a héroïquement participé à la prise de pouvoir des Moires sur la République et que c'est ce qui lui a valu son rang.

Source : Wikimoire

Caractère :

Strork est un jeune homme amical qui sait mettre en relief les qualités de ses interlocuteurs lorsqu'il veut se montrer charmant à leurs égards. Il est à la fois distant et proche du commun, tel un aristocrate, il montre de bonnes manières et de la bonhommie, mais pas trop pour ne pas mettre mal à l'aise, faisant preuve d'humour et osant quelques facéties. Il est inquiet du bien être de sa race et n'hésite pas à apporter son aide. Il ne semble pas excessivement injuste avec les humains si ceux-ci savent honorer leur condition d'esclave. Il est intelligent et cultivé, la conversation est agréable, même s'il ne se laisse pas aller à d'excessives élucubrations... C'est du moins l'image qu'il donne au quotidien. Ce n'est pas réellement comme ça qu'il est !

Énoncer délibérément de faux faits, dissimuler la prétendue vérité, mépriser sa sincérité... Mentir. Strork est habile pour travestir ce qu'il sait être vrai ; il manipule allègrement les savoirs pour obtenir ce qu'il veut ; il jouit d'un masque de sincérité, sur son visage d'ange, d'un verbe acrobate, avec sa voix douce, et d'un charisme désarmant, avec un troublant regard ; oh non ! il n'est pas un menteur compulsif, si on veut se faire dire ses quatre vérités, il faut demander audience à Strork, mais avec lui on risque de perdre plus que ses illusions ; non, Strork n'use point à tord et à travers du mensonge, il sait que pour qu'un mensonge ait du crédit, il faut surprendre en n'énonçant que le plus possible ce qui est véridique, et endormir la vigilance de ceux qui l'écoutent.

Parfois, il fait le contraire de son habitude, il calomnie inlassablement un adversaire, car si sur cent mensonges un suffit pour éliminer son ennemi, alors il n'est pas besoin de se concentrer sur la qualité, la quantité faisant très bien l'affaire... Ainsi, si d'ordre générale il utilise le mensonge avec parcimonie en le maquillant par moult vérités, il ne s'interdit rien, dût-il ouvrir la bouche pour que tout ce qui est en sorte ne soit que d'obscures et pernicieux mensonges. Et s'il ment pour ses intérêts, ceux-ci se confondent généralement avec ceux du gouvernement des Moires et de son charismatique président. Il n'est pas en charge de la propagande pour rien, nombreuses de ses fourberies sont à l'intention du peuple.

Puis le mensonge n'est point sa seule arme de manipulation. Si les hommes passent leur temps à se mentir à eux-même, c'est parce que ce qui est vrai peut se révéler inconfortable, surtout avec Strork, impitoyable et sanguinaire petit homme. De sa bouche, toutes les vérités ne sont pas bonnes à entendre, c'est un euphémisme, surtout quand le ministre de la sécurité et de la propagande a décidé de soumettre l'une de ses proies à la torture, alors il devient douloureux de l'entendre dire comment il va vous briser s'il n'obtient pas ce qu'il désire, et ce qui est effrayant, c'est que bien souvent ce qu'il désire c'est tout simplement vous briser... Et il a appris à le faire avec un talent certain.

Menacer votre famille, de soumettre à mille tortures vos enfants, de démembrer votre époux ou épouse, de faire violer vos parents, et de calomnier votre nom, et éventuellement exécuter ses menaces, tout cela est une habitude pour celui qui défend les Moires, si vous vous opposez à leur intégrité, c'est presque le protocole. Trouver ce qui est précieux à vos yeux, en arracher quelques petits bouts, et vous obliger à vous soumettre avant qu'il ne soit trop tard. La violence sous vos yeux ! Mais pas seulement, parfois il peut être votre ami, ou vous en trouver un, peut-être une maîtresse, pour que d'une manière ou d'une autre, tout en vous faisant plaisir de l'aider, il obtienne ce qu'il veut ! La séduction et son pouvoir ne sauraient être négligés.

D'aucuns bien informés qualifieraient Strork de diabolique ; sur ce chimérique axe du bien et du mal, il serait effectivement inspiré de graver son nom à l'extrémité maléfique ; animé de pulsions sadiques, sa cruauté n'a d'égale que l'imagination dont il a usage pour se satisfaire ; subtile déprédateur, il aime corrompre ce qui est juste, souiller ce qui est pur, détruire ce qui est beau... Ce n'est pas un psychopathe, il lui est donné de faire preuve d'empathie, mais cette capacité il n'en a pas usage, tout simplement parce qu'à un certain degré de raffinement, l'intellect se débarrasse des considérations morales pour adopter un angle de vue d'une logique implacable, mais combien révoltante pour le commun des mortels.

Égocentrique, il n'est cependant pas attaché à son existence, mourir est inéluctable, le sens qu'on donne à sa vie est celui qu'on souhaite lui apporter, ou pas, puisse-t-il seulement rendre son existence agréable, pleine de fades regrets, mais sans aucun scrupule. Si peu capable d'amour, il est pourtant en admiration devant le président Von Berg, il le considère comme un grand frère voire un père, dont il épouse les desseins et souhaite la reconnaissance. Un mot, une pensée ou un regard de son président, et il remue la queue. Le perdre serait dommageable, et il se donne les moyens de défendre celui qui est tant pour lui. Il ne le fait pas à moitié et se méfie de tout ce qui l'approche, tout ce qui est susceptible de lui nuire, même chez les Moires.

Il éprouve une certaine jalousie pour Stracker qui est à la fois son supérieur hiérarchique, mais également le plus proche ami de Von Berg ; si un jour il a peut-être souhaité se rapprocher de lui comme il s'est lié à Von Berg, il ne croit plus que ce soit possible et souhaiterait même qu'il s'éloigne du président, peut-être pour prendre sa place ; cela dit, ce n'est pas une idée obsessionnelle, peut-être même qu'il estime être à un rang bien meilleur, certainement que le premier ministre est voué à s'en prendre plein la gueule et que ce ne sera pas beau à voir... Mais il y a un truc, il ne sait pas vraiment quoi, mais il a toujours trouvé cet homme suspect, sans savoir si ce qu'il avait a caché était d'ordre personnel ou politique. Mais il aimerait bien le savoir ça c'est sûr...

Si de son père il a hérité la cruauté et l'obscénité, il a eu également le goût de la musique, mais contrairement à son géniteur, il ne se contente pas d'écouter de vieux airs rock de la fin du vingtième siècle, et s'il a une aversion pour la production actuelle, il aime écouter l'héritage des siècles passés, que ce soit du rock, du classique ou de l'opéra par exemple... De sa mère, il a hérité de son goût pour les cigares, mais si elle se faisait payer pour s'occuper de ceux à moustaches, lui préfère le tabac et il est su qu'il affectionne particulièrement les cubains, qui sont bien entendu très difficiles à obtenir, on ne les fait plus venir de l'autre côté de l'Atlantique depuis que nous ignorons ce qu'ils sont devenus, il faut les chercher là où quelqu'un a su en conserver...

Strork n'est pas un bon vivant, il mange peu, parfois il manque tellement d'appétit qu'il s'affaiblit inutilement et doit faire attention à suffisamment se nourrir. La drogue, le tabac et l'alcool tels qu'il les consommait avant d'être un moire à part entière ne lui font plus trop d'effet, son organisme étant plus résistant, il consomme par habitude plus que par plaisir. Il aime par contre le goût de l'hémoglobine, tel un vampire, il serait presque fétichiste du sang. Sa libido est normale mais il ne ressent que peu de plaisir à la satisfaire, ayant toujours trouvé cela fade, conscient que cela vient des troubles de son enfance, mais se laisse plus facilement jouir de l'obscénité et du sadisme ; cependant il sait apprécier la beauté, qu'elle soit féminine ou masculine lui importe peu, il trouvera son compte dans l'anatomie de chacun ou chacune, si elle est de qualité.

On devine facilement, sous sa bonhommie et ses manières, sous la quiétude de son comportement, une fougueuse énergie. S'il est tranquille, il n'est jamais vraiment calme ; son sang froid est bouillant ; ses silences, ses soupirs et ses regards sont plus expressifs que des mots ; son esprit paraît aiguisé et tranchant. Cela lui donne beaucoup de charisme et quand il ordonne en tant que ministre, on obéit en tant qu'administré, contrastant avec ce qu'on pourrait s'attendre d'un homme si jeune. Ainsi s'il va facilement vers les gens et qu'il est désarmant, c'est plus rare qu'on vienne vers lui, les gens communs se laissent facilement submerger par le stress ; il est alors plutôt ravi que quelqu'un ose l'aborder calmement.

D'une chaleur froide, et d'une proximité hautaine, Strork multiplie les bonnes amitiés, mais sans s'y attacher plus que de besoin, il s'agit pour lui d'un comportement d'animal sociable, fruit de l'évolution de millions d'années quintessenciée par le genre humain, afin de coopérer à la survie de l'individu par le nombre. En clair, il est bon d'avoir des amis, mais il n'y tient pas particulièrement, à part peut-être avec Von Berg, qui est plus qu'un ami mais plus proche du concept de frère ou du mentor. Il est bien entendu partisan de l'esclavage de l'humanité, mais il ne s'agit pas d'une idéologie ou d'une vengeance, il pense que les Moires peuvent le faire... parce qu'ils en ont la possibilité et que objectivement ils sont supérieurs aux hommes, et c'est la seule raison.

Physique :

On le sait, le casting du gouvernement ressemble à celui d'un film pour minettes, avec son jeune et beau président qui ne peut marcher dans la rue sans qu'une horde féminine lui jette ses culottes en hurlant des hystériques mots d'affection... Enfin, à peu de chose prêt. Pareille pour son ténébreux premier ministre et sans doute d'autres encore au gouvernement moire. Le ministre de la sécurité obéit à la même règle, dans un genre plus juvénile qui ravira les admiratrices, et pourquoi pas amateurs, de beaux minets. Strork est en effet un jeune homme plaisant, plus que bien côté sur le marché des mâles, qui n'a qu'à se baisser pour ramasser de la jouvencelle en chaleur. Plus sérieusement, il n'est pas trop mal fichu, tout simplement.

On le compare facilement à un ange ou à un chat. A vingt-cinq ans, Strork est un très jeune ministre, et les traits encore juvéniles de son visage accentue cette impression, lui donnant un air androgyne teintée de sa virilité gagnée à mesure qu'il est de plus en plus un homme, et une douceur angélique contrastant avec qui il est vraiment ; avec le soin qu'il donne à son apparence, sans excès de coquetterie, il semble sain et soigné. Son corps est musclé et très fin, il est certainement d'une agilité féline, cela lui donne un charme relevé par sa manière élégante de s'habiller, sobre mais raffinée ; tranquille, on s'attendrait presque à ce que comme un chat, il bondisse sans crier gare !

Il mesure un mètre quatre-vingt et pèse soixante-dix kilogrammes. Son corps est très longiligne, il n'est pas épais mais il est loin de manquer de courbes musculeuses, bien qu'il soit maintenant un haut-fonctionnaire, sa vie d'avant a été suffisamment tumultueuse pour qu'il se sculpte un corps athlétique et guerrier. Avec de larges épaules mais des hanches étroites, il a un buste et un abdomen bien dessiné et un fessier rebondi. Ses cuisses sont musculeuses et ses bras semblent très longs. Son visage est harmonieux et doux, avec ses yeux bleus clairs, un nez aquilin, une bouche généreuse, sous une chevelure foncée qu'il coiffe volontiers en arrière.

Contrastant avec ce visage, son corps cache de nombreuses cicatrices sous ses vêtements, notamment dans son dos, une fine et longue balafre qui descend jusqu'à son fessier. Cela ne l'empêche pas d'avoir une peau très douce et nette, celle-ci étant particulièrement claire et sensible au soleil du fait de sa condition moire. En outre son épiderme est peu velu, avec un torse naturellement imberbe ; il se laisse toutefois souvent pousser la barbe, sans doute pour le vieillir un peu et paraître plus mature pour un ministre. Enfin, s'il est très hygiénique, il se parfume également de fragrance boisée de bonne facture, étant plutôt insupporté par les odeurs trop chimiques.

Invité

Biographie :

S'il y a quelque chose que Nahel a jamais aimé chez son père, et c'est certainement la seule, c'est son goût pour la musique ; son père est un fan de rock du siècle précédent, il n'écoute que du Hendrix, Iggy Pop, Nirvana, Radiohead, etc., on ne peut les citer tous mais c'est la seule culture dont fut imprégné le garçon et, ayant baigné dedans, il sera toujours nostalgique de ces chansons, tout en étant vulnérable aux mauvais souvenirs qui y sont liés... Tout cela parce qu'un jour il a vu sa mère et son père de bonne humeur, parce que son père n'était pas plein, il était content en écoutant une vieille chanson de Dylan, et sa mère rigolait avec lui, et son père lui a sourit... Un rayon de soleil et une bonne bouffée d'oxygène. Une fois.

ʕ^_^ʔ

→ 1er avril 2025, Cologne : Naissance

John Strork est un immigré anglais, né dans une terre qui n'existe plus qu'au fond de la mer ; c'est le maquereau de sa femme, Marika Strork, une allemande. Tous deux sont minables, elle se prostitue à la maison, il sort boire avec les euros qu'a gagnés son épouse. Ils n'auraient jamais du faire d'enfant, ça faisait plaisir à Marika certes, mais comment savoir s'il était bien de John ? Pas sûr qu'il voit ça d'un bon œil lui... En tout cas, Nahel est né. Il ne se souvient plus depuis quand, mais certainement depuis très jeune, il est le souffre douleur de son connard de paternel. Pas de gentilles fessées ou claques quand il fait une bêtise, il est enfermé dans des coffres, frappé au ventre ou au visage, ses doigts sont parfois tordus, sa peau collectionne les traces de cigarettes, et ça c'est quand il n'a pas encore assez bu pour éveiller l'animal sordide et cruel qui est en lui...

Parmi les clients de sa mère, il y en a qui sont gentils avec lui, certains réguliers lui donnent des jouets qui finissaient par être foutus en l'air par son père s'il ne les dissimule pas ; beaucoup d'entre eux l'ignore et certains demandent à ce qu'il sorte de la maison, gênés qu'un enfant traine dans les parages pendant qu'ils prennent sa mère, alors il va voir ailleurs s'il y est, jamais il n'a le choix ; mais des derniers, quelques uns, aiment bien humilier cet enfant, ce fils de pute comme on dit, lui racontant ouvertement tout ce qu'ils vont faire à sa génitrice, les insultant elle et lui, mais le pire, c'est les pervers qui, croyant que c'était au programme ou s'en donnant le droit, viole le jeune garçon qui souffrira toute sa vie de ces souvenirs où sa mère ferme les yeux et se bouche les oreilles, et son père ferait sans doute de même s'il n'était pas au bar, parce que lui, Nahel, il hurle jusqu'à ne plus avoir de voix...

Si à la maison, Nahel est une éternelle victime, dehors, dans la rue ou à l'école, Strork est un petit caïd. Il fait pleurer les filles, et se bagarre avec les garçons qui ne sont pas de sa bande... les jours tranquilles ; les journées plus difficiles, il est très violent, il aime être violent, il est tâché de sang, il en goûte, il est malsain, il semble sordide aux yeux des autres alors que ce n'est rien à côté de ce qu'il subit... Bataille, raquette, humiliation, etc. Les adultes ne s'occupent pas trop de lui, il est dans l'une de ces écoles difficiles où la violence est quotidienne, où les jeunes professeurs craignent leurs élèves qui n'ont même pas dix ans, où on n'apprend rien, où tout le monde se fout de ce que vont devenir ces gosses, pour la plus part de familles pauvres et d'immigrés.

Tellement de souvenirs horribles, certains dont il est la victime, d'autres où il est le bourreau... Une enfance sombre et glauque, c'est ce qu'il s'évertue à oublier.

→ 2035 : Guerre

C'est la fin du monde, enfin ça y ressemble. Les gens hurlent bruyamment, d'autres crient en silence, en tout cas ça pleure... mais pas Nahel. Il trouve que ces flashs à l'horizon, ça a quelque chose de magnifique, il est enchanté. Il se rend compte qu'il a toujours su que l'humanité est foutue, elle doit mourir, comme toute chose, comme chacun, sauf que là c'est tout le monde en même temps. Qui ne se couvre pas de ridicule en espérant être immortel ? C'est la même chose pour les espèces et la vie en général, et puis le monde il sera toujours là lui, le gros caillou qui tourne autour du soleil ne va pas disparaître parce que les humains s'enflamment, littéralement. Et cela ne le stresse pas.

Mais il a tord de croire que c'est la fin, ce qui ressemble à une longue agonie se révèle être... un nouveau départ pour l'humanité. Ce n'est que partie remise. En attendant le ciel lui est mort, les plantes décèdent les unes après les autres, et l'air se dirige lui aussi tout droit vers la morgue. Son père ne survit pas non plus, enfin débarrassé de ce gros connard ! Sa mère tombe malade mais reste increvable, tout comme Nahel, mais de manière différentes. Il n'aurait certainement pas dû aller voir comment c'est là où une bombe nucléaire a explosé... Mais lui, il croyait alors qu'il n'avait peut-être que quelques heures ou jours avant de retourner dans le néant. En tout cas, le jeune garçon change petit à petit...

Sa mère respire tellement mal qu'elle ne peut plus rien faire, même pas une branlette pour quelques radis, c'est Nahel, dix ans, qui doit s'occuper d'eux deux. Comme beaucoup d'enfants, il se met à voler, c'est dur, très dur, c'est violent, il passe prêt de la mort, il la donne. Il rejoint une bande de gamins dont il devient le leader et ils s'organisent, ils coopèrent, ils s'aident. Il doit aussi faire avec son corps qui lui cause d'atroce douleur, il est contraint de se droguer avec des stupéfiants ou des médicaments trouvés au hasard, de l'alcool, n'importe quoi... Il est parfois très affaibli, d'autres fois il délire, etc., c'est difficile, mais il tient bon, il a sa mère, il a des amis, son père n'est plus là, les clients non plus, il serait presque plus heureux qu'avant...

Finalement, il devient un moire en même temps qu'il entre dans l'adolescence. La guerre qui se termine et les conditions de vie qui redeviennent relativement normales ça lui fait une belle jambe. Le racisme anti-moire est une force qui dépasse son entendement, alors qu'il croit que sa mère lui est redevable pour tout ce qu'il a enduré pour elle, et qu'il compte pour ces gamins avec qui il a traversé l'horreur post-apocalyptique... Car non, ce n'est plus qu'un souvenir tout cela. Il est rejeté, on a peur de lui, on l'insulte, on le menace, on va le tuer... Même sa mère préfère crever que d'avoir ce monstre capable de lire ses pensées avec elle. Il est complètement rejeté... et il quitte cette vie maudite, et il ne sait pas ce qu'il va devenir.

Il a beau être très jeune et ne pas avoir de poil, cela fait bien longtemps qu'il n'est plus un enfant et se débrouiller seul pour survivre n'est pas une grosse affaire, c'est vivre qui est difficile. Il est seul et finit par penser que l'illusion de trouver un jour le bonheur n'est plus une raison suffisante pour continuer son existence. Mais l'instinct est là et il continue... Il finit par en trouver d'autres comme lui. Et un but, mené par un charismatique leader : Van Berg. Ils veulent renverser le pouvoir. Beaucoup d'entre eux sont d'anciens soldats. Lui même sait déjà se battre, à sa manière, il s'est battu pour survivre. Alors il les suit, il n'est qu'un pion, un gosse, il sait qu'il sera sans doute sacrifier, mais c'est la seule chose qu'il possède...

→ 1er janvier 2039, Francfort : Nouvelle ère

Van Berg et son armée renversent le pouvoir et il devient président. Strork a quatorze ans, et il n'a pas été sacrifié. Il s'est même illustré pendant une mission, et a été remarqué par Van Berg qui l'a pris sous son aile. L'adolescent est fasciné par son mentor, pour lui c'est presque le père qu'il aurait aimé avoir, c'est le grand frère qui veille sur lui. Et lui, il sait qu'il le lui rendra, qu'il lui sera fidèle jusqu'à la mort, il pourrait lui donner sa vie ! Il est si jeune, mais maintenant qu'une nouvelle ère commence, il est déjà très adulte. Il a le désire d'aller de l'avant et reste proche de Van Berg ; Strork est là pour aider à construire quelque chose de nouveau, avec beaucoup d'enthousiasme.

Beaucoup ont perdu avec cette guerre, humains comme moires, et espèrent retrouver ce qu'ils avaient. Évidemment, ce sont les Moires, ces chers maîtres, qui profitent de ce nouvel ordre. Mais pour Strork, il n'y a pas grand chose à retrouver, il n'y a rien qu'il ait perdu qu'il souhaiterait à nouveau... Et il y a tant à gagner, ce qu'il n'a jamais eu, il peut l'avoir : opulence, éducation, culture, sécurité, confort... Avec une grande intelligence innée et des moyens abondants, il ne tarde pas à rattraper son retard scolaire avec un esclave précepteur, passant son temps à lire avec son cerveau tournant, paraît-il, à 110 %. Les années passent, et il se révèle aussi brillant que Van Berg l'avait deviné en le prenant à ses côtés.

Jeune homme, il participe à la vie politique et finit par devenir officiellement le chef de la sécurité et de la propagande. Il utilise son esprit fin pour manipuler l'information à l'avantage de Moires, mais également à l'avantage de Van Berg envers les Moires, ces derniers représentant éventuellement une menace pour le pouvoir, il ne fallait pas se le cacher. Et il commandait des hommes et femmes pour assurer la défense de sa race et de son leader. Et il est loin d'être un enfant de chœur. Son esprit a beau être brillant, il est complètement pourri par son passé, par ses pulsions sadiques, sa rage, sa colère envers son père, sa mère, ces humains qu'ils l'ont rejetés. Il lui est devenu impossible de faire preuve de bonté autrement qu'à des fins de manipulation... qui sauvera ce prince des ténèbres ?

→ 2050, Francfort : À suivre...

Détails à savoir :
- Ministre de la sécurité et de la propagande

Votre avatar :

Gaspard Ulliel --> Nahel Strork

Comment avez vous connu ce forum : Sur un formulaire de partenariat.

Avez vous signer le règlement : Oui.

Admin Messages : 73 Date d'inscription : 01/06/2009

Quel délice...

Tous les éléments nécessaires sont là,
je ne vois pas d'objections pour votre validation, mais il revient à maitre Von Berg de le confirmer, étant l'auteur du prédéfini. *s'incline gravement*

Invité

Bien bien Monsieur le Juge Smile

Admin Messages : 176 Date d'inscription : 01/06/2009 Age : 38

Mon cher protégé...

Ravi de vous voir à mes cotés, et bien entendu j'accepte ce personnage, et je suis ravi de voir qu'il est si merveilleusement joué !

Vous me faites honneur mon Ami

Invité

Heureux de vous l'entendre dire Monsieur le Président, merci. *sourire inexpressif qui devient soudain chaleureux*

Admin Messages : 73 Date d'inscription : 01/06/2009

Tout le monde semble d'accord, je vous valide donc à l'unanimité !

Le lion entre dans l'arène, mais faites attention aux souris ...

Pour voir les humains libres allez -- Ici --, et toutes demandes se font par MP.

Invité

Inscrite plus tard, validée plus tôt, allons bon, je me permets tout de même de te souhaiter la bienvenue, ô machiavélique et immonde ministre.

Mais quand même... ces choses là doivent se soigner hein, l'hôpital psychiatrique y a aucune honte à ... silent

Moire Messages : 214 Date d'inscription : 01/06/2009 Age : 37

Sois le bienvenu, petit.
*lui fout une grande claque dans le dos*
Alors celui là, je sens que je vais pas l'apprécier. Je l'apprécie déjà pas, en fait!

Melvil off
Laughing

Excellente fiche!

Invité

Merci à tous pour votre accueil, vous êtes bien aimables !
Monsieur le Juge, merci pour la mise en garde, je veillerai à avoir un stock de mort aux rats conséquent. ^^
Mademoiselle l'esclave, je te prédis qu'avec un tel verbe, c'est toi qui va finir à l'hôpital psychiatrique, si tu as la chance d'arriver jusque là-bas. Smile

Monsieur le Premier Ministre, content de vous voir en forme. *Grogne intérieurement* Twisted Evil

» :: Nahel Strork :: Ministre de la Sécurité et de la Propagande (pris)