Prénom : Eldrid
Nom : Noss
Age : 30 ans
Catégorie : Pro-moire
Caractère : Imbue de sa personne, Eldrid a conscience que son parcours est atypique et le revendique. Elle ne cache pas son passé pauvre et en fait même profit, se gratifiant de recevoir tant d'éloges pour sa persévérance, sa chance de l'ordre du miracle et se targue d'être si belle et d'avoir su en profiter. Evidemment, tout le monde a ses petits secrets et celui de sa famille est bien gardé. On évite généralement de dire que l'on a pas été aussi aimée qu'on le voudrait et que les intérêts paternels furent si déviés du devoir parental qu'il deviendrait humiliant, destructeur d'en faire part autour d'elle. Vaniteuse, capricieuse, séductrice et violente. C'est ainsi qu'est devenue Eldrid Noss malgré son passé plus que sombrement mystérieux. Une « artiste » idole de nombreuses jeunes pro-moires qui ne cessent de rêver lui ressembler. Mannequinat, chanson, cinéma, toutes les portes lui sont ouvertes depuis sa première apparition dans le magasine « Play Boy ».
Physique : Fille d'un affro-américain et d'une suédoise, Eldrid a hérité en partie de la beauté de sa mère : sa taille, tout juste 1,74m, ses formes et sa grande bouche charnue dévoilant des dents blanches et joliment alignées (il ne faut pas omettre qu'Eldrid a subit plusieurs opérations pour obtenir une dentition si parfaite), et bien sûr, de la couleur de son père. « Café au lait », c'est ainsi qu'on les nomme, pour être obligeant, avec de grands yeux noirs scrutateurs, vicieux, caressants lorsqu'il le faut.
Biographie : Née à Karlstad en 2020 dans une vieille maison rurale, c'est dans une famille pauvre qu'elle mit pour la première fois les pieds sur le plancher. Sa mère, Astrid, n'ayant jamais pu reconnaître sa fille dans un nouveau né « noire » s'est mise à la détester foncièrement depuis sa naissance. Mais tant mieux, son père, William, cédant rapidement à ses pulsions de violence mit un jour une grosse raclée à Astrid, qui mourut sur le coup. La guerre entre mère et fille avait finalement prit fin, et Eldrid, bien qu'il faille l'avouer atrocement touchée et toujours ignorante des raisons de l'inimitié de sa mère envers elle, ressentit comme une affreuse vague de paix lorsqu'elle accompagna son père, ivre mort, au bureau d'incinération. Elle s'occupa elle même de jeter les cendres dans le champs et revint à la maison, pour recevoir la raclée de sa vie, sans avoir la chance de mourir. Ainsi son père lui annonça qu'il la portait comme unique coupable, responsable du meurtre de sa mère, c'était à cause d'elle que « tout ce mal » était arrivé et elle en subirait les conséquences jusqu'à sa mort. C'était en 2031, et Eldrid n'avait que 11 ans.
Fort heureusement pour elle, son calvaire ne dura qu'un an, son père était bien trop occupé par les désastres climatiques pour se défouler sur sa fille, et ressentait la peur qu'inspirait la colère de Dame Nature en l'année 2032. Hélas, bientôt les Hommes reprirent confiance en leur supériorité et oublièrent presque l'engloutissement de millions de parcelles de terre sous les eaux salées. Et William reprit son passe temps favoris avec plus de vigueur encore. Le président des Etats-Unis, lui, ne s'en sortait plus de tant de dettes économiques et profita de son pouvoir militaire pour abattre sur l'espèce humaine déjà bien éprouvée, son courroux atomique. La guerre, dans toute sa splendeur. 2035. Et Eldrid, cette même année, connu pour la première fois les disgrâces sexuelles d'un père à son enfant, et ne souhaitait plus que mourir ou que son bourreaux meure.
Exaucée ! La troisième guerre mondiale, si terrible et terrifiante qu'elle était, permit tout de même à Eldrid de s'en sortir en vie. C'était dans les derniers jours de guerre, alors qu'elle s'enfuyait une ultime fois de plus à travers champs, son père armé de sa carabine à ses trousses, un obus tomba pile à côté du paternel, et celui-ci, hilare, n'en revenait pas de tant de chance : il n'avait pas explosé! Mais chacun sait qu'il suffit d'une faible secousse, même d'une température un peu trop élevée pour faire exploser le bidule. En Suède, il n'y avait pas trop de risques quant à la température, mais Eldrid arrangea le coup en lançant de toutes ses forces des cailloux sur l'objet. Et bim! Jamais elle n'aurait cru que recevoir la main de son père sur elle lui ferait tant plaisir : des centaine de bout d'homme voltigèrent à gauche, à droite. L'impulsion fut si violente que la petite Eldrid fit un bond de plusieurs mètres en arrière. Plusieurs heures après le choc, couverte de sang, de bout de cervelle et autres petits condiments tout aussi ragoutants, elle se mit en route.
Une longue marche qui la mena jusqu'à Jönköping, où Miss Noss, grande égérie, cinéaste et actrice du temps, trouva l'enfant si belle, si fatiguée et malade qu'elle en fut touchée et décida, avant de partir comme elle l'avait prévu à Francfort en Allemagne de faire les démarches nécessaires pour adopter l'enfant. Elle avait trouvé en elle une similitude tout à fait étonnante : elles étaient toutes deux atteintes d'une curieuse maladie qui leur conférait de drôles de pouvoirs, la télépathie, et même dans des moments de colère, la télékinésie. C'est ainsi qu'Eldrid Noss devint l'enfant la plus pourrie gâtée d'origine modeste du monde. Maltraiter les femmes de chambre, les cuisinières et les hommes à tout faire était son passe temps favoris, autre que le chant classique/jazz dont Miss Noss avait insisté qu'elle suive des cours, et elle était incroyablement douée. Les années passèrent, bientôt l'on ne parla plus que de Ludovic Von Berg et son acolyte, prêts à gouverner l'Allemagne dans la politique la plus amusante qui était : tout pour les moires, rien pour les autres. Et déjà Eldrid et Miss Noss trouvaient cela parfaitement amusant. La mère adoptive poussa ses relations pour faire paraître sa divine fille dans des magasines de modes, rien de bien méchant, jusqu'à ce que la célébrité donne des ailes à Eldrid qui se débrouilla pour paraître dans « Play Boy ». Sa carrière était lancée, bien qu'elle manquait atrocement de goût et de distinction pour Miss Noss.
« J'ai du talent, je suis belle et riche, il fallait que j'en profite. […] Chacun son problème, le mien c'est de choisir quelles photos vont paraître prochainement dans les médias et quelle couleur de vernis saillera le mieux à ma tenue! », déclare-t-elle dans une interview. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle ne manque pas d'air!
Détails à savoir : Peut présenter d'étranges penchants bissexuels. Provocation, simple tactique commerciale pour mieux vendre ses albums ou nature véritable ?
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Sujet: Eldrid Noss 
Jeu 3 Sep - 18:24
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